Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) au Maroc, ainsi que l’industrie des matériaux de construction, s’apprêtent à connaître une croissance significative d’ici 2030. Cette évolution est notamment motivée par l’organisation de grands événements sportifs tels que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2025 et la co-organisation de la Coupe du Monde en 2030, selon un rapport de L’Economiste.
Ces grands événements sportifs, combinés à divers projets d’aménagement urbain, sont à l’origine d’une vague d’optimisme dans le secteur. L’industrie des matériaux de construction, qui englobe la production de granulats, de ciment, de béton, d’appareils sanitaires, de tuiles et de briques, offre un large éventail d’opportunités pour les architectes, bureaux d’études, entreprises de génie civil et cimenteries.
Des marchés de plusieurs milliards de dirhams ont déjà été établis dans les 12 régions du Maroc, notamment à Casablanca-Settat, Agadir-Souss Massa, Rabat-Kénitra et Tanger-Tétouan, grâce à la mise en œuvre de leurs Programmes de Développement Régional (PDR). D’ici 2035, le Maroc prévoit d’investir plus de 140 milliards de DH dans des projets d’aménagement de villes nouvelles et de quartiers résidentiels.
Ce regain d’activité est également soutenu par des programmes ambitieux de requalification urbaine, des projets de tramway, TGV, ports, aéroports, stations de dessalement, autoroutes de l’eau, routes, autoroutes et ouvrages d’art. La reconstruction du Haouz et le lancement de programmes de logement, y compris dans les zones rurales, contribuent aussi à cette dynamique.
Malgré la présence d’un secteur informel représentant au moins 30% du marché, le secteur du BTP et des matériaux de construction, qui contribue à 6% du PIB et emploie 10% de la population active, devrait bénéficier de cette nouvelle dynamique économique, encouragée par le soutien actif du roi Mohammed VI à l’immobilier.
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Nous sommes impatients de voir cette dynamique servir d’autres fins, notamment plus d’éthique et de le leadership dans le secteur, l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs à la hauteur des défis de croissance et de développement du pays, une adoption responsable d’outils technologiques dans le secteur et enfin, des choix responsables de partenaires étrangers et la perspective de bénéficier nos partenaires africains des retours d’expériences..