Le Maroc a officiellement exprimé son rejet des allégations formulées dans le rapport 2023 de Human Rights Watch consacré au pays, publié le 11 janvier. Cette position a été communiquée par la Délégation Ministérielle aux Droits de l’Homme, qui a également affirmé son engagement à collaborer de manière constructive et positive avec les organisations non gouvernementales crédibles et professionnelles.
Dans sa critique du rapport de Human Rights Watch, la délégation marocaine a mis en lumière ce qu’elle considère comme une approche biaisée et non systématique dans l’évaluation de la situation des droits de l’homme au Maroc. Selon la délégation, le rapport repose sur des témoignages unilatéraux et dépassés, souvent promus par des parties ayant des intérêts particuliers et ne reflétant pas la réalité actuelle des droits de l’homme dans le pays.
La délégation a dénoncé l’approche sélective du rapport, qui se concentre sur des cas juridiques isolés sans apporter de preuves concrètes ou d’analyses indépendantes. Elle accuse également Human Rights Watch de négliger les données qualitatives fournies par des institutions professionnelles et indépendantes.
Le Maroc, par le biais de sa délégation, reproche également à Human Rights Watch de ne pas reconnaître les avancées et les efforts continus du pays en matière de droits de l’homme. Le rapport est jugé trompeur, ignorant l’ouverture du Maroc aux divers mécanismes de surveillance internationale, notamment ceux des Nations Unies.
Concernant la question du Sahara marocain, la délégation a souligné le parti pris de Human Rights Watch, qui ignore les efforts sérieux et crédibles du Maroc, reconnus par la communauté internationale et le Conseil de sécurité des Nations Unies.
En conclusion, la Délégation Ministérielle aux Droits de l’Homme a réitéré sa volonté de coopérer de manière constructive avec les ONG sérieuses et professionnelles dans le but de produire des rapports objectifs et équitables qui reflètent fidèlement la situation des droits de l’homme au Maroc.