La clôture de l’enquête sur Saïd Naciri, président du Wydad Casablanca, dans le cadre du réseau « Escobar du Sahara », semble désormais imminente. Sous la supervision du juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca, cette enquête a été marquée par des rebondissements significatifs.
Naciri a été soumis à un interrogatoire devant le juge d’instruction seul ce mercredi. Durant cette séance, des questions précises ont été posées sur les déclarations qu’il aurait faites devant les autorités judiciaires. Malgré ses tentatives de garder le silence, Naciri semblait épuisé et fatigué, dans un contexte où les appels à une enquête approfondie sur le réseau « Escobar du Sahara » se multiplient.
Ancien membre important du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM), Naciri a affirmé que ses déclarations devant les autorités judiciaires résultaient de pressions psychologiques qu’il aurait subies. Il a également présenté des excuses à toute personne qu’il aurait pu offenser dans le passé.
Par ailleurs, Naciri a été interrogé sur les déclarations de l’ancienne épouse d’Abdenabi Bioui, président de la région de l’Oriental, également impliqué dans cette affaire.
Il est prévu que le juge d’instruction entende Naciri lors d’une autre session le 28 février en cours, tandis que les interrogatoires de Bioui et des autres personnes impliquées se poursuivront dans les jours à venir.
Le dossier « Escobar du Sahara » demeure une source de fascination et d’inquiétude au sein de la société marocaine, captivant l’intérêt non seulement des cercles politiques et sportifs, mais également du grand public. Alors que les enquêtes se poursuivent et que de possibles nouvelles révélations émergent, l’attente de la vérité et surtout du verdict final du procès devient de plus en plus pressante. L’opinion publique est en suspens, espérant que la lumière sera faite sur cette affaire complexe et controversée.