Dans un contexte où la lutte contre la corruption et le détournement des biens publics est une priorité, la récente affaire de trafic de matériel médical à Taza a abouti à des condamnations sévères de la part de la Cour d’appel de Fès. Cette décision judiciaire témoigne de l’engagement continu des autorités à poursuivre les auteurs de pratiques illicites et à garantir la transparence et l’intégrité dans la gestion des ressources publiques.
La Cour d’appel de Fès a rendu son verdict dans une affaire de trafic de matériel médical impliquant le centre hospitalier Ibn Badja à Taza. Les principaux accusés ont été condamnés à des peines de prison ferme et à des amendes considérables.
Le directeur de l’hôpital a écopé de quatre ans de prison ferme et d’une amende de 30 000 dirhams, tandis qu’un employé de l’établissement a été condamné à la même peine avec une amende de 10 000 dirhams. Trois autres employés ont également été condamnés à une peine d’un an et demi, avec une amende de 10 000 dirhams chacun. D’autres complices ont également été jugés et condamnés.
Le président de la chambre criminelle pour les affaires financières a ordonné la confiscation du matériel médical retrouvé dans des établissements privés, ainsi qu’une compensation financière pour les parties civiles, notamment le ministère de la Santé et la Protection sociale, à hauteur de 400 000 dirhams.
Cette affaire, qui a suscité l’indignation de l’opinion publique, met en lumière les pratiques criminelles visant à détourner des fonds publics et à profiter indûment des ressources médicales. Elle souligne également l’importance de la lutte contre la corruption et les abus de pouvoir dans le domaine de la santé.
Il est à noter que cette opération a été menée par les forces de sécurité suite à des informations fournies par les services de surveillance nationale. Elle a permis de mettre un terme à des activités illicites et de saisir une quantité importante de matériel médical détourné. Cette décision judiciaire marque une victoire significative dans la lutte contre la criminalité économique et la protection des ressources publiques.
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Taoufiq
9 mois il y a
Et la clinique qui a acheté ce matériel sort indemne de cette affaire ?
Ce directeur de l’hôpital a bien vendu ce matériel à une clinique privée. Pour quoi le médecin propriétaire de la clinique ne figure pas dans la liste jugée ?
Et la clinique qui a acheté ce matériel sort indemne de cette affaire ?
Ce directeur de l’hôpital a bien vendu ce matériel à une clinique privée. Pour quoi le médecin propriétaire de la clinique ne figure pas dans la liste jugée ?