Le Maroc entrevoit des lueurs d’espoir dans sa lutte contre l’inflation, selon les déclarations encourageantes du ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas. Lors d’un point de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil du gouvernement, Baïtas a souligné l’efficacité des mesures prises par le gouvernement pour atténuer les effets de l’inflation, notamment à travers le chantier de couverture sociale.
Au cœur de ces initiatives, la priorité est désormais accordée à la résolution de la crise hydrique actuelle. Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, souligne la nécessité urgente d’approvisionner en eau potable les citoyens et d’irriguer les terres agricoles. Dans un contexte où la part en eau du secteur agricole décline depuis 2021, une réorientation de la politique agricole vers la sécurité alimentaire devient cruciale, avec un accent particulier sur la préservation de l’arboriculture et la production des légumes les plus consommés dans le pays.
Ces actions s’inscrivent dans un cadre plus large d’efforts gouvernementaux visant à soutenir les citoyens les plus vulnérables. Le régime « AMO Tadamon » bénéficie désormais à 11,4 millions de personnes, tandis que l’aide sociale directe touche 2,6 millions de ménages. Par ailleurs, une enveloppe budgétaire de 16 milliards de dirhams a été mobilisée pour soutenir la Caisse de compensation en 2024.
Le gouvernement intervient également dans d’autres secteurs vitaux tels que le logement, le dialogue social, l’électricité, et apporte un soutien financier aux professionnels du transport pour stabiliser les prix des produits alimentaires malgré les fluctuations des prix des carburants.
Dans l’ensemble, ces mesures témoignent de la détermination du gouvernement marocain à atténuer les pressions inflationnistes et à garantir la stabilité économique et sociale du pays.
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Je trouve que ces mesures sont encore loin de réduire l’inflation à un niveau palpable par le citoyen marocain. Ces mesures ne compensent pas les augmentations des prix des produits alimentaires et du carburant qu’à connu le Maroc dernièrement. Les actions entreprises par le gouvernement actuel pourraient avoir des répercussions à moyen et long terme, mais le citoyen a besoin d’actions avec effet immédiat sur son pouvoir d’achat.