Les appels à sauver les très petites entreprises (TPE), les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les travailleurs indépendants de la menace de faillite ont suscité des débats animés parmi plusieurs activistes et acteurs économiques. Avec plus de 14 000 cas de faillite enregistrés en 2023 au Maroc, soit une augmentation d’environ 20% par rapport à l’année précédente, il est indéniable que ces entités sont confrontées à des défis croissants. La grande majorité des cas de faillite concerne les très petites entreprises, représentant 99% du total, tandis que les PME ne comptent que pour 1%. Pourtant, ces TPE et PME constituent le moteur de l’économie, fournissant 74% des opportunités d’emploi et contribuant à hauteur de 40% au total des transactions commerciales dans le pays.
Bien que certains remettent en question la fiabilité des données fournies par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), soulignant qu’elles proviennent d’une institution privée, il est clair que de nombreuses petites entreprises rencontrent des difficultés pour accéder aux marchés et obtenir un financement adéquat.
Dans ce contexte, plusieurs voix se sont élevées pour demander une intervention gouvernementale afin d’aider ces entreprises à surmonter leurs difficultés. Un député du Parlement a appelé le ministre de l’Intégration économique, de l’entrepreneuriat, de l’emploi et des compétences à prendre des mesures pour soutenir ces entreprises et dynamiser l’économie nationale. Il a souligné l’urgence de surmonter les défis auxquels sont confrontées ces entreprises, qui ont été exacerbés par une série de crises, de la pandémie de COVID à la hausse des prix des carburants et des matières premières, en passant par la sécheresse.
Le député a proposé plusieurs mesures pour aider ces entreprises, notamment en réduisant le fardeau fiscal et en facilitant l’accès au financement. Il a souligné l’importance de trouver des solutions innovantes pour répondre aux besoins spécifiques de ces entreprises, étant donné que les sources de financement traditionnelles ne sont souvent pas adaptées à leurs besoins.
Il est crucial pour le gouvernement d’accorder une attention particulière aux TPE, PME et travailleurs indépendants en mettant en place des mesures incitatives pour les aider à survivre et à prospérer. En réduisant les obstacles financiers et en offrant un soutien ciblé, l’État peut contribuer à atténuer les effets de la crise économique et à réduire le chômage qui ne cesse d’augmenter ces derniers temps.
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Touzani
9 mois il y a
Un autre secteur qui souffre beaucoup celui des bureaux d’ingénieurs conseils, dû au retard important pour lancer les marchés d’ETA en quantité importante avec des estimations de l’administration encourageantes, personnellement ça fait plus de 8 mois je n’ai trouvé aucun appel d’offres dont le prix de l’estimation de l’administration me permet d’y participer, en plus ne croyez pas que la fédération FMCI puisse faire quoi que ce soit, c’est au ministre de lancer les projets en urgence et en quantité suffisante pour que tous les BET puissent continuer à exister
Bennani
8 mois il y a
Je suppose qu’un taux d’imposition unifié et unique à 4% pour le Tpme serait jugée valable pour dynamiser les Sté faisant un chiffre d’affaire globale moins de 5 millions de dirhams
Un autre secteur qui souffre beaucoup celui des bureaux d’ingénieurs conseils, dû au retard important pour lancer les marchés d’ETA en quantité importante avec des estimations de l’administration encourageantes, personnellement ça fait plus de 8 mois je n’ai trouvé aucun appel d’offres dont le prix de l’estimation de l’administration me permet d’y participer, en plus ne croyez pas que la fédération FMCI puisse faire quoi que ce soit, c’est au ministre de lancer les projets en urgence et en quantité suffisante pour que tous les BET puissent continuer à exister
Je suppose qu’un taux d’imposition unifié et unique à 4% pour le Tpme serait jugée valable pour dynamiser les Sté faisant un chiffre d’affaire globale moins de 5 millions de dirhams