La visite de Mohammed Mhidiya, Wali de la région de Casablanca-Settat, jeudi dernier, a suscité une mobilisation importante des responsables territoriaux des provinces d’El Jadida et de Sidi Bennour, ainsi que de leurs services extérieurs et des présidents des collectivités territoriales qui en dépendent. Cette visite a été marquée par une réunion avec les différentes entités concernées avant une sortie sur le terrain, ciblant plusieurs zones considérées comme des points noirs de la région.
L’une des principales zones visitées était la décharge de déchets au douar Oulad Saad Eddraa, relevant de la commune de Moulay Abdellah+. Le contrat de gestion de cette décharge a expiré en juillet dernier, entraînant une perturbation du processus de collecte des ordures et retardant l’annonce d’un nouvel accord pour gérer la décharge. De plus, les déchets en provenance de communes voisines n’ont pas pu être accueillis, posant un problème aux responsables territoriaux pour la préparation d’un accord de partenariat entre ces collectivités. Cette convention concerne neuf collectivités rurales et urbaines de la province.
Mohammed Mhidiya a également abordé les projets bloqués dans les territoires, considérés comme prioritaires. Lors d’une réunion avec Samir Khemlouchi, gouverneur de la province d’El Jadida, il a souligné la nécessité de préparer des rapports sur ces projets bloqués et de déterminer les difficultés ayant entravé leur réalisation. Il a mis en avant les opportunités offertes par la région, notamment avec le projet de construction du grand centre sportif en préparation pour la Coupe du monde de 2030.
Dans la province de Benslimane, Mohammed Mhidiya a insisté sur l’élaboration d’une étude visant à éliminer les bidonvilles, principale proportion dans l’agglomération urbaine, et à développer le réseau routier pour relier le grand stade à un important réseau routier.
Sa visite éclair dans la province de Sidi Bennour a été l’occasion de donner des instructions concernant plusieurs projets bloqués, notamment ceux financés par le Fonds national d’initiative pour le développement humain. Mhidiya a critiqué la gestion des projets qui n’ont jamais vu le jour malgré leur importance, insistant sur la nécessité d’accélérer leur réalisation.
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Il est inadmissible que des projets programmés et budgetisés soient pénalisés par du retard injustifié au moment où ces projets sont vitales pour le développement du territoire et peuvent remédier à la problématique du chômage en cette période de sécheresse. De ce fait, les responsables territoriaux, sans distinction, doivent assumer leur responsabilité ……
la route principale reliant casa à had soualem nécessite un élargissment qui est un point noir