La démission d’Asmaa Aghlalou de son rôle de maire de Rabat a mis un terme à une crise qui perdurait depuis plusieurs mois. Cette décision, annoncée dans une lettre adressée au wali Mohamed Yacoubi, a été perçue comme un acte pour préserver les intérêts des habitants de la capitale marocaine.
Désormais, se pose la question de sa succession et des modalités qui régissent ce processus. Selon nos sources au sein de la mairie de Rabat, la loi stipule qu’Asmaa Rhlalou dispose de 15 jours pour revenir sur sa décision. Passé ce délai, la tutelle, représentée par le wali Mohamed Yacoubi, ouvre les candidatures pour le poste de maire et fixe une date pour le scrutin, réservé exclusivement aux membres du conseil.
Dans ce contexte, les candidatures doivent être présentées avec l’accréditation du parti, et tout potentiel candidat doit provenir des cinq principales formations politiques. Bien que le PAM et l’Istiqlal puissent choisir de ne pas présenter de candidat, la future personne à occuper le poste de maire sera issue des rangs de la majorité composée du RNI, du PAM et du PI.
Cette majorité détient 46 sièges sur les 80 que compte la mairie de Rabat. Il est donc probable qu’un consensus soit recherché au sein des leaders de ces partis, tels qu’Aziz Akhannouch, Fatima Ezzahra El Mansouri et Nizar Baraka. La réussite de ce processus dépendra de la capacité à convaincre les membres du conseil de suivre les directives émanant de ces trois directions politiques.
Depuis le début de son mandat, Asmaa Aghlalou a été critiquée pour sa gestion jugée unilatérale et défectueuse, même au sein du groupe des élus du RNI. Sa démission pourrait donc marquer le début d’une nouvelle ère pour la mairie de Rabat.
En conclusion, le départ d’Asmaa Aghlalou de son poste de maire de Rabat ouvre la voie à de nouveaux horizons pour la gouvernance de la capitale marocaine. Alors que les discussions pour désigner son successeur se poursuivent, plusieurs noms circulent parmi les membres du Rassemblement national des indépendants (RNI). Parmi les personnalités évoquées figurent Fatiha El Moudni, Driss Errazi et Houda Lakhcine, tous membres influents du parti. Le choix final du prochain maire de Rabat sera crucial pour l’avenir de la ville et devra être le fruit d’un consensus au sein de la majorité gouvernementale.