L’année 2024 pourrait bien être un tournant dans l’histoire climatique de notre planète, avertit l’ONU. Dans un rapport alarmant de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), il est indiqué qu’il existe une « probabilité élevée » que 2024 dépasse à son tour tous les records de température, alors que l’année précédente a déjà conclu une décennie de chaleur record, plongeant la planète « au bord du gouffre ».
Selon Omar Baddour de l’OMM, il est probable que 2024 batte à nouveau le record de chaleur de 2023, une année qui a déjà été déclarée la plus chaude jamais enregistrée, avec une température moyenne à la surface du globe surpassant de 1,45°C le niveau de référence de l’ère préindustrielle.
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a souligné que la planète est « au bord du gouffre » en raison de la pollution par les combustibles fossiles, provoquant un « chaos climatique sans précédent ». Il exhorte à l’action urgente pour sauver les populations et la planète.
Les conséquences des températures record sont déjà visibles, avec des vagues de chaleur, des inondations, des sécheresses et des incendies qui causent des dommages économiques massifs et perturbent la vie de millions de personnes à travers le monde.
De plus, les océans subissent une hausse record de la température et une acidification croissante, avec près d’un tiers des océans mondiaux soumis à des vagues de chaleur marines l’année dernière.
Malgré ces sombres perspectives, l’OMM relève une lueur d’espoir dans l’augmentation significative de la capacité de production d’énergie renouvelable en 2023, soulignant une augmentation de près de 50% par rapport à l’année précédente. Cependant, il est clair que des mesures drastiques sont nécessaires pour faire face à la crise climatique imminente.