Durant ce mois sacré de Ramadan, où les tables de rupture du jeûne revêtent une importance particulière, une ombre plane sur les festivités traditionnelles : le prix exorbitant de la sardine, poisson emblématique des plus modestes. En effet, cette année, la sardine, auparavant symbole d’abondance et d’accessibilité, a atteint des prix record sur les marchés marocains, rendant sa présence sur la table du ftour un luxe que bien des citoyens ne peuvent se permettre.
Les données récentes révèlent une augmentation significative des prix de la sardine, culminant à 25 dirhams par kilogramme au cours de la deuxième semaine du mois de Ramadan. Cette hausse spectaculaire des prix n’est pas isolée à la sardine seule ; d’autres variétés de poissons et de fruits de mer ont également subi une augmentation notable. Des poissons tels que la sole, le calamar et la crevette ont vu leurs prix grimper, exacerbant ainsi les difficultés financières des foyers marocains.
Les vendeurs, quant à eux, justifient ces augmentations par des spéculations sur les marchés, mais pour le citoyen moyen, cela ne fait qu’ajouter à la frustration et à la colère. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses voix se sont élevées pour exprimer leur mécontentement face à cette situation, déplorant le fait que des mets aussi simples et traditionnels deviennent inabordables pour bon nombre de familles.
Interrogé sur la question, un fonctionnaire, qui préfère garder l’anonymat, exprime son désarroi : « Depuis le début du mois de Ramadan, je n’ai pas pu acheter du poisson pour ma famille. Le prix de la sardine et d’autres poissons est devenu tout simplement inaccessible pour nous, les citoyens ordinaires. C’est une triste réalité de devoir renoncer à des traditions séculaires à cause de contraintes financières. »
Cette flambée des prix de la sardine, poisson autrefois considéré comme l’apanage des foyers modestes, met en lumière les défis économiques auxquels sont confrontés de nombreux Marocains, en particulier pendant cette période de piété et de partage. Espérons que des mesures puissent être prises pour atténuer cette crise et permettre à chacun de célébrer dignement les traditions de Ramadan, sans que le coût des aliments de base ne constitue un obstacle insurmontable.
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Abou Zaid
8 mois il y a
C’est à l’état de mettre fin à ces spéculation pour permettre aux citoyens de vivre dignement. Ces derniers temps, on ne ménage aucun effort pour faire souffrir le citoyen ordinaire. Tout le monde veut s’enrichir au détriment du pauvre. Les produits qui constituaient jadis le panier des gens modestes ont connu des augmentations de prix extravagantes à savoir poulet, œufs, dinde, sardines et bien d’autres. Comme si on disait aux plus démunis que leur place n’est plus désormais dans leur pays.
C’est à l’état de mettre fin à ces spéculation pour permettre aux citoyens de vivre dignement. Ces derniers temps, on ne ménage aucun effort pour faire souffrir le citoyen ordinaire. Tout le monde veut s’enrichir au détriment du pauvre. Les produits qui constituaient jadis le panier des gens modestes ont connu des augmentations de prix extravagantes à savoir poulet, œufs, dinde, sardines et bien d’autres. Comme si on disait aux plus démunis que leur place n’est plus désormais dans leur pays.