Dans un verdict qui a secoué l’opinion publique, la chambre criminelle du tribunal d’appel de Casablanca a prononcé jeudi soir des peines de prison à l’encontre de plusieurs accusés dans l’affaire du trafic d’influence judiciaire, impliquant des juges, des avocats, des mandataires judiciaires et des intermédiaires.
Sous la présidence du conseiller Ali El Tarchi, l’instance a condamné le principal accusé, « Mohamed R », qui exerce en tant que mandataire judiciaire, à une peine de 3 ans de prison ferme et à une amende de 25.000 dirhams.
De même, le tribunal a condamné « Abderrahim F », substitut du procureur au tribunal de première instance de Mohammedia, à une peine d’un an de prison ferme avec une amende de 12.000 dirhams, tandis qu’Abdelmajid W, substitut du procureur au tribunal correctionnel de Aïn Sebaâ, a écopé de 10 mois de prison ferme et d’une amende de 10.000 dirhams.
Les avocats n’ont pas été épargnés non plus, avec la condamnation de « Rachid K », avocat à Casablanca, à un an de prison ferme et à une amende de 12.000 dirhams, tandis que l’avocat « Mohamed Q » a été condamné à 10 mois de prison ferme avec une amende de 10.000 dirhams, tout comme « Ahmed S ».
Quant à la juge au tribunal de la famille, elle a été condamnée à 8 mois de prison avec sursis et à une amende de 8.000 dirhams, tout comme l’avocate « Latifa H ».
Les peines de prison ont également touché un groupe d’intermédiaires, avec des peines allant de 2 ans de prison ferme à 4 mois de prison.
Il convient de mentionner que l’arrestation des juges et des mandataires judiciaires avec d’autres personnes dans le cadre du réseau de trafic d’influence judiciaire a été basée sur des enquêtes menées par les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire, après l’autorisation de surveiller les appels téléphoniques des suspects, révélant qu’ils manipulaient les décisions judiciaires moyennant des pots-de-vin après avoir été en contact avec des juges, des avocats et des mandataires judiciaires.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels est confronté le système judiciaire et souligne la nécessité de renforcer la surveillance et la transparence pour garantir la justice et l’intégrité du système judiciaire au Maroc.
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Il faut un nettoyage en profondeur de tout le système judiciaire qui est gangréné par la corruption pour que les citoyens marocains puissent faire confiance à la justice de leur pays.
Il faudrait mettre en place pour les juges et les parlementaires la déclaration du patrimoine avant leur prise de fonction avec un contrôle annuel de ce patrimoine . C’est le seul moyen d’éviter la corruption
Il n’y a rien à penser
Digérer et se la fermer… Vous devriez poser la question à mr le ministre lui il peut se permettre de penser et même de parler
Le corruption de la justice existe et existera toujours au Maroc et ça continue puisqu’il y’a pas de démocratie et de vrai justice
Je pense que ces condamnations feront réfléchir ce type de responsables.
A Marrakech des plaintes contre des syndics véreux n’aboutissent jamais
Moi qui ai été victime de plusieurs
Injustices ne peux que saluer ces évènements et espère dépoussiérer des quelques uns de mes dossiers dont celui de la palmeraie
C’est vraiment bien dommage, qu’on voit encore des êtres sans conscience. Aux diables Bond d’enfoirés.
Il faut punir les malhonnêtes afin de protéger l’intégrité de notre système judiciaire et sauvegarder les droits des gents.
Il faux tué le mal a la racine.ont a besoin d’un pays juste,,moderne,et surtout intègre.