La Commission interministérielle chargée du suivi de l’approvisionnement, des prix et des opérations de contrôle a examiné la situation dans les marchés nationaux au cours des deux premières semaines du mois sacré de Ramadan. Selon un communiqué de la Direction de la Concurrence, des Prix et de la Compensation, les marchés sont bien approvisionnés et offrent une variété de produits de consommation, avec un stock disponible couvrant les besoins nationaux pour plusieurs mois.
Au total, 5 470 infractions ont été relevées du 1er janvier au 27 mars lors des opérations de contrôle des prix et de la qualité des produits alimentaires effectuées par les commissions centrales et locales.
Concernant l’évolution des prix, des variations diverses ont été observées, avec une tendance à la baisse pour certains produits tels que les épices et les légumineuses à la fin de la deuxième semaine du Ramadan. Cependant, les prix de la viande blanche, du poisson et de certains fruits ont continué à baisser, atteignant jusqu’à 8%.
En ce qui concerne les légumes, après des baisses observées durant les semaines précédentes, des hausses ont été enregistrées au cours de la deuxième semaine du Ramadan, notamment pour les tomates dont les prix ont significativement augmenté. Le prix moyen national est passé de 5 dirhams par kilogramme au début du Ramadan à 8,5 dirhams par kilogramme à la fin de la première moitié.
La commission a souligné que ces fluctuations sont saisonnières et liées à plusieurs facteurs tels que la demande croissante et les conditions climatiques. Malgré ces hausses relatives, les prix des légumes restent bas par rapport à l’année précédente.
Quant aux prix des carburants, ils sont restés stables au cours des semaines précédentes, notamment le gaz butane subventionné via la Caisse de compensation.
La commission, présidée par le ministère de l’Économie et des Finances, était en présence de représentants des départements ministériels chargés de l’Intérieur, de l’Agriculture et de la Pêche maritime, de l’Industrie et du Commerce, de la Transition énergétique et des établissements publics concernés.