L’économie marocaine sous les feux des agences de notation

L’agence de notation américaine Standard & Poor’s (S&P) a décidé de maintenir la note de la dette souveraine du Maroc à BB+/B, mais avec une perspective relevée de « stable » à « positive ». Cette décision découle de « l’amélioration des réformes socio-économiques et budgétaires » entreprises par le pays, selon un communiqué de l’agence publié récemment.

S&P Global a salué les efforts du Maroc dans la mise en œuvre de réformes structurelles, qui ont permis une résilience économique face aux divers chocs des dernières années. Ces réformes, axées sur la formalisation de l’économie et la promotion de l’inclusion, ont contribué à réduire les déficits budgétaires et à renforcer l’accès du pays aux financements intérieurs et extérieurs.

Les perspectives de croissance économique du Maroc sont également encourageantes, avec une prévision de 3,4% en 2024 et une augmentation prévue à 3,7% sur la période 2025-2027. Ces projections s’appuient sur la robustesse des secteurs du tourisme, de l’automobile et de l’aérospatiale, ainsi que sur une demande intérieure renforcée par des investissements privés accrus.

Parallèlement, l’économie marocaine bénéficiera de projets d’envergure tels que l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations en 2025 et la Coupe du monde de football en 2030, ainsi que de l’expansion de sa capacité d’exportation.

Cependant, le Maroc reste confronté à des défis persistants, notamment en matière de déficits budgétaires et de diversification économique. L’agence souligne également l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 et des conditions climatiques adverses sur l’économie du pays.

En conclusion, bien que les perspectives économiques du Maroc soient globalement positives, des efforts continus seront nécessaires pour consolider les progrès réalisés et relever les défis à venir.