Après des années d’attente, la Roumanie et la Bulgarie ont finalement intégré l’espace Schengen, marquant ainsi une étape significative dans leur parcours vers une intégration européenne plus complète. L’adhésion de ces deux pays à cette vaste zone de libre circulation, bien que limitée aux frontières aériennes et maritimes pour le moment, revêt une importance symbolique considérable. Cependant, les contrôles aux frontières terrestres demeurent en place, une décision motivée par le veto de l’Autriche, craignant un afflux de demandeurs d’asile.
Cette avancée est saluée comme un succès par les dirigeants européens, soulignant l’importance de l’unité européenne et de la libre circulation des personnes. Pour la Roumanie et la Bulgarie, cette normalisation ouvre de nouvelles perspectives, notamment en attirant les investisseurs et en favorisant le tourisme.
Cependant, cette adhésion partielle n’est pas sans conséquences pour certains secteurs. Les chauffeurs routiers, par exemple, continuent de subir des perturbations aux frontières, entraînant des pertes financières importantes. De même, les entreprises bulgares déplorent les retards dans l’adhésion complète à l’espace Schengen, ce qui affecte le transport terrestre de marchandises.
Malgré ces défis, les responsables roumains et bulgares insistent sur l’irréversibilité de ce processus d’intégration européenne. Ils appellent à la poursuite des efforts pour surmonter les obstacles restants et achever pleinement l’adhésion à l’espace Schengen.