Le parcours du Wydad Athlétique, équipe de renom dans le paysage footballistique marocain, a été marqué par une série de litiges juridiques qui ont profondément affecté ses finances. Au cours des quatre dernières années, le club a été contraint de se confronter à 28 affaires devant les tribunaux arbitraux, tant nationaux qu’internationaux, dont le comité de litiges de la FIFA et celui affilié à la FRMF.
Ces contentieux ont engendré des décisions qui ont lourdement pesé sur les coffres du Wydad, occasionnant une perte estimée à près de 4 milliards de centimes. Une somme considérable qui a sérieusement mis à mal la situation financière de l’équipe.
Un responsable du club a révélé que l’administration actuelle a été prise au dépourvu par l’ampleur des pertes, pointant du doigt la gestion des affaires juridiques sous l’ancien président, Saïd Naciri, comme un facteur aggravant de la crise.
Parmi les causes de ces pertes colossales, l’ancienne administration a été accusée de ne pas avoir ouvert de voies de négociation avec les créanciers, en plus de ne pas avoir honoré ses engagements financiers envers d’autres parties, poussant ainsi ces dernières à porter l’affaire devant les tribunaux sportifs.
Malgré ces difficultés, le Wydad Athlétique n’a pas baissé les bras dans sa lutte contre les défis financiers. Le nouveau président du club, Abdelmajid Berhaki, insiste sur l’importance de trouver des solutions financières et administratives pour sortir de cette crise.
Un rayon d’espoir perce néanmoins dans le ciel sombre de la situation financière du Wydad. Grâce à des subventions de la FRMF et du conseil municipal de Casablanca, le club bénéficie d’une bouffée d’air financier de 1,8 milliard de centimes, une lueur d’espoir vers la restauration de sa stabilité financière et la poursuite de ses ambitions sportives.
Malgré les défis financiers et les contentieux juridiques auxquels il a été confronté, le Wydad Athlétique demeure une institution respectée dans le paysage du football marocain. Il est impératif que la direction actuelle et les supporters unissent leurs forces pour aider le club à surmonter cette crise et à avancer vers l’avenir avec détermination. Quant à Saïd Naciri, malgré les erreurs de gestion présumées, le club ne cherche pas à le poursuivre pour ses actes passés. Les récentes accusations dans l’affaire de l’Escobar du Sahara pourraient déjà lui valoir des années derrière les barreaux, montrant ainsi que la priorité est maintenant de reconstruire et d’aller de l’avant.