Alors que l’Aid El Fitr approche à grands pas, le phénomène de la mendicité semble prendre des proportions alarmantes dans nos rues, particulièrement en cette période de Zakat, où les musulmans sont encouragés à donner l’aumône aux plus démunis. Ce constat est d’autant plus troublant que ce fléau persiste malgré les efforts de sensibilisation et les campagnes de lutte menées par les autorités et les associations.
Ce qui rend cette situation encore plus préoccupante, c’est le contraste frappant avec les réalités mises en lumière par le téléfeuilleton diffusé sur la chaîne marocaine 2M, « Deux Visages ». Cette série dévoile les dessous de la mendicité, montrant que certains mendiants mènent en réalité un train de vie confortable, accumulant richesses et biens matériels grâce à cette pratique. Malheureusement, cette représentation à l’écran semble avoir eu peu d’impact sur la perception et la pratique de la mendicité dans la société.
Il est déconcertant de constater que malgré cette mise en garde médiatique, le nombre de mendiants ne cesse d’augmenter, et que de nouvelles personnes se lancent dans cette activité lucrative. Cette situation soulève des questions cruciales sur les motivations qui poussent ces individus à choisir la mendicité comme moyen de subsistance, alors même qu’ils pourraient avoir accès à d’autres opportunités économiques.
De plus, une observation récente à Rabat attire notre attention sur un phénomène troublant : des individus, revêtus de la tenue des éboueurs et tenant des balais à la main, se positionnent près des feux rouges de la capitale pour demander l’aumône. Nous ne pouvons pas confirmer s’il s’agit de vrais éboueurs ou d’usurpateurs profitant de l’uniforme officiel. Cette situation nécessite une enquête approfondie de la part des autorités compétentes, notamment de Madame la Maire de Rabat et de ses services.
Il est donc impératif que des mesures concrètes soient prises pour lutter contre ce phénomène croissant de mendicité et garantir que les ressources disponibles soient dirigées vers ceux qui en ont le plus besoin, tout en offrant des solutions durables pour sortir de la précarité. En cette période de générosité et de partage, il est crucial de redoubler d’efforts pour aider les plus vulnérables de manière effective et respectueuse de leur dignité.
En conclusion, malgré les défis persistants de la mendicité, la période de Zakat nous rappelle l’importance d’aider efficacement. Selon le hadith « Sadaka fi el moukarraboun awla », privilégions d’abord les proches nécessiteux. En agissant ainsi, nous renforçons les liens communautaires et aidons directement ceux qui nous entourent. En cette période de l’Aid El Fitr, que notre générosité soit guidée par la sagesse de ce principe, pour un soutien plus significatif et respectueux de la dignité de chacun.
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Taoufiq
7 mois il y a
C’est une manne financière importante pendant ce mois de ramadan qui a mobilisé les mendiants en tout genre. En plus de l’argent de ka zakat qui se chiffrer en centaines de millions de dirhams. A supposer que seuls 25 millions d’habitants paient 20 dhs chacun cela en fait 500 millions de dirhams à distribuer en 3 jours. Se rajoutent à cela les malades chroniques qui ne jeûnent pas et donne au moins 20 dhs par jour. Entre les diabétiques les hyper tendus et les cardiaques on doit avoir 1 million de personnes minimum qui donnent plus ou moins 600 dhs chacun pour le mois de ramadan ce sont 600 millions de dirhams. En plus de l’aumône habituelle accentuée durant ramadan. C’est une de 2 milliards de dirhams distribuée en 1 mois. Il y de quoi mobiliser les mendiants de tous les horizons.
C’est une manne financière importante pendant ce mois de ramadan qui a mobilisé les mendiants en tout genre. En plus de l’argent de ka zakat qui se chiffrer en centaines de millions de dirhams. A supposer que seuls 25 millions d’habitants paient 20 dhs chacun cela en fait 500 millions de dirhams à distribuer en 3 jours. Se rajoutent à cela les malades chroniques qui ne jeûnent pas et donne au moins 20 dhs par jour. Entre les diabétiques les hyper tendus et les cardiaques on doit avoir 1 million de personnes minimum qui donnent plus ou moins 600 dhs chacun pour le mois de ramadan ce sont 600 millions de dirhams. En plus de l’aumône habituelle accentuée durant ramadan. C’est une de 2 milliards de dirhams distribuée en 1 mois. Il y de quoi mobiliser les mendiants de tous les horizons.