Les appels pour abolir les taxes et quotas sur les importations de tomates marocaines vers le Royaume-Uni se multiplient, avec l’ancien député britannique Daniel Hannan en tête. Lors de son récent discours au Parlement britannique, Hannan a vigoureusement critiqué ces restrictions post-Brexit, les qualifiant de « ridicules ».
Pour Hannan, les tomates marocaines ne devraient plus être soumises à des taxes à l’importation au Royaume-Uni. Il a souligné que ces taxes sont des vestiges de l’appartenance passée du Royaume-Uni à l’Union européenne, héritées pour protéger les producteurs espagnols, mais qu’elles n’ont plus lieu d’être, notamment en raison de la différence de saisons de croissance entre les deux pays.
En 2023, le Maroc a exporté 125,62 millions de kg de tomates vers le Royaume-Uni, se classant ainsi deuxième après les Pays-Bas et devant l’Espagne. Hannan a plaidé en faveur de la suppression de ces mesures, affirmant que cela servirait les intérêts du Royaume-Uni en favorisant un commerce plus fluide et en garantissant l’approvisionnement en tomates tout au long de l’année.
Les discussions sur ce sujet ne sont pas nouvelles au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique avait déjà engagé des pourparlers avec le Maroc à ce sujet, mais des obstacles persistent. Lord Benyon, ministre d’État, a exprimé sa frustration quant à l’absence de résolution de cette question, soulignant l’importance du Maroc en tant que partenaire commercial et la qualité des produits qu’il peut offrir sans concurrencer les agriculteurs britanniques.
En résumé, l’appel pour mettre fin à ces taxes et quotas sur les tomates marocaines au Royaume-Uni gagne en intensité, avec des personnalités politiques telles que Daniel Hannan plaidant en faveur d’une réforme urgente de ces restrictions commerciales désuètes.