Mounir Erramach, surnommé le “Pablo Escobar du Nord”, a été libéré après avoir passé 22 ans en prison1. Condamné en 2002 pour trafic de drogues et pour meurtre, Erramach a purgé une peine de vingt ans de prison ferme, ainsi qu’une peine supplémentaire de trois ans prononcée par une cour de justice spéciale, dissoute en 2004.
Erramach, qui était un simple vendeur de cigarettes avant de devenir le plus grand trafiquant de drogues dans le Nord du royaume, va recouvrer la liberté le 2 mai prochain1. Il était en détention à la prison Toulal 2 à Meknès.
Son arrestation en 2002, avec 30 autres personnes dont des autorités de Tétouan, avait fait couler beaucoup d’encre et de salive1. Aujourd’hui, après plus de deux décennies derrière les barreaux, Erramach est sur le point de retrouver sa liberté.
Des questions sur l’avenir
La libération d’Erramach soulève de nombreuses questions. Que va-t-il faire de sa liberté retrouvée ? Va-t-il tenter de reconstituer son empire de drogue ? Ou va-t-il choisir de vivre une vie paisible loin du crime ?
Les autorités marocaines ont déclaré qu’elles surveilleraient de près Erramach et qu’elles n’hésiteraient pas à le remettre en prison s’il tentait de reprendre ses activités criminelles.
Lutte contre le trafic de drogues : un défi permanent
Le Maroc est un pays de transit majeur pour la drogue entre l’Afrique du Nord et l’Europe. Les trafiquants de drogues profitent de la porosité des frontières et de la corruption pour faire passer leurs produits illégaux.
Les autorités marocaines déploient des efforts importants pour lutter contre le trafic de drogues. Elles ont renforcé les contrôles aux frontières, démantelé des réseaux de trafiquants et sensibilisé la population aux dangers de la drogue.