La ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a présenté lors d’une session à la Chambre des représentants les ambitions de son département concernant le tourisme d’affaires. Elle a affirmé viser l’attraction de 1,5 million de touristes d’affaires d’ici 2026 et 2 millions d’ici 2030.
Répondant à une question sur la construction d’un centre d’expositions et de congrès dans les grandes villes, posée par le Groupe du Rassemblement National des Indépendants, Ammor a mis en avant l’importance du tourisme d’affaires dans la promotion des destinations touristiques. Elle a également souligné le développement significatif qu’a connu ce secteur ces dernières années, ainsi que les investissements conséquents qu’il a attirés.
Dans le cadre de la feuille de route stratégique 2023-2026, un effort particulier a été consacré au tourisme d’affaires. Les travaux pour la construction d’un palais des congrès de niveau mondial, avec une capacité d’accueil de 10 000 participants, sont déjà en cours. L’objectif est de placer la ville de Marrakech dans le top 10 des destinations mondiales pour le tourisme d’affaires et de la hisser au premier rang en Afrique.
Toutefois, la Ministre a souligné que la feuille de route stratégique actuelle ne couvre que la période 2023-2026, alors que la réalisation de tels projets nécessite des financements et des investissements à long terme. Elle a assuré que son ministère était ouvert à toutes les propositions et prêt à fournir le soutien nécessaire.
Dans le cadre de l’initiative « FORSA » (Opportunité), la Ministre a également abordé les préoccupations concernant les 50.000 jeunes entrepreneurs qui n’ont pas obtenu de financement malgré leur participation au programme. Elle a rejeté l’idée que leur engagement dans le programme ait été vain, mettant en avant les compétences et l’expérience qu’ils ont acquises.
Malgré les critiques, la Ministre a souligné le succès du programme « FORSA », attribuant ce succès à la combinaison de la formation et de l’accompagnement offerts. Elle a annoncé que des accords avec les banques avaient été conclus pour permettre aux participants d’accéder à d’autres formes de financement.
La coordination des victimes du programme « FORSA » continue toutefois de réclamer une intervention urgente pour assurer que les participants ne perdent pas confiance dans l’État et ses institutions.