Les autorités de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane ont récemment interdit la tenue d’une réunion préparatoire pour la création d’un « Groupement d’action de soutien au peuple kabyle ». Cette décision a été prise suite aux directives de Saaïd Amzazi, gouverneur de la préfecture et wali de la région de Souss-Massa, soulignant ainsi la position du Maroc sur la non-ingérence dans les affaires internes des autres nations.
L’événement, qui devait se tenir au siège d’un parti politique à Agadir, a été jugé non conforme aux principes de la politique étrangère marocaine, principalement guidée par la feuille de route tracée par le Roi Mohammed VI. Cette politique repose sur le respect strict de la souveraineté des États, en ligne avec les normes internationales et les engagements diplomatiques du Maroc.
Cette décision intervient dans un contexte tendu, notamment après la proclamation unilatérale d’indépendance de la Kabylie le 20 avril 2024, et des provocations continues de l’Algérie, qui cherchent à compromettre l’intégrité territoriale du Maroc. Cependant, le Maroc reste ferme dans sa position de ne pas répondre aux actions hostiles, mais plutôt de maintenir une posture de non-agression, comme l’a souligné le roi Mohammed VI dans son discours du Trône, affirmant la volonté du Maroc de ne pas être une menace pour ses voisins, et son engagement pour la sécurité et la stabilité régionales.
En bloquant la réunion sur la Kabylie, la décision d’Agadir dépasse une simple démarche administrative et devient une démonstration de la rigueur du Maroc dans l’application de sa politique de non-ingérence. Ce geste, tout en subtilité, sert de leçon à l’Algérie, montrant l’importance de maintenir des relations régionales stables et respectueuses malgré les tensions existantes.