Dans le cadre d’une intervention coordonnée entre les forces de l’ordre d’Asilah et de Tanger, une saisie significative de cocaïne a mis en lumière l’implication présumée de cartels de drogue d’Amérique latine. La drogue, marquée du sceau « DON JULIO 70 », a été découverte chez une femme de 36 ans à la gare d’Asilah, juste avant son départ pour Fès.
Lors de l’arrestation, les autorités ont récupéré un kilogramme de cocaïne, une somme d’argent et un téléphone portable. La suspecte, désormais en garde à vue, pourrait être une pièce centrale d’un réseau de trafic de drogue s’étendant au-delà des frontières locales, comme l’indiquent les investigations en cours. Cette affaire survient dans un contexte où de grandes quantités de cocaïne ont été retrouvées échouées sur les plages de Larache et Kénitra, soulevant des questions sur la distribution de cette drogue le long des côtes marocaines.
Le lien entre cette saisie et un réseau récemment démantelé entre Larache et Tanger semble se renforcer. Cinq individus, tous connus des services de police, ont été interpellés après la découverte de 2,12 kilogrammes de cocaïne. Certains ont admis avoir reçu la drogue via des contacts au port de Larache, tandis que d’autres rejettent ces accusations, évoquant une vendetta.
Les enquêteurs mettent tout en œuvre pour démêler ce réseau complexe et déterminer l’étendue de l’implication des cartels latino-américains dans le trafic de drogue au Maroc. Les interrogatoires se poursuivent pour clarifier les rôles de chacun dans cette affaire transnationale qui semble impliquer des méthodes de contrebande sophistiquées et des ramifications internationales.