L’indignation a régné ce week-end en Tunisie suite à un incident lors du Tunisian Open Master de natation, où le drapeau national a été dissimulé, conformément aux sanctions imposées par l’Agence mondiale antidopage (AMA). En réaction, le président tunisien Kais Saied a ordonné la dissolution de la Fédération nationale de natation et le limogeage de plusieurs responsables samedi 11 mai.
Le conflit a éclaté après que des images montrant le drapeau tunisien couvert d’un tissu rouge lors de l’événement à la piscine olympique de Radès ont circulé sur les réseaux sociaux. Le président Saied, visiblement irrité par cette dissimulation, s’est rendu sur place vendredi soir pour rétablir le drapeau et entonner l’hymne national, marquant son mécontentement face à cette situation.
Durant une réunion urgente avec le Premier ministre Ahmed Hachani et d’autres membres du gouvernement, le président Saied a exprimé sa ferme opposition à cette pratique, déclarant que « la Tunisie vient avant le Comité olympique et avant tout autre comité ». Il a ajouté que ce genre d’agression contre les symboles nationaux « ne sera pas toléré, quelle que soit la personne impliquée ».
La crise est le résultat des sanctions de l’AMA, qui a jugé la Tunisie non conforme au code mondial antidopage de 2021. Ces sanctions interdisent à la Tunisie de lever son drapeau lors des événements internationaux, y compris les prochains Jeux olympiques et paralympiques à Paris. Le gouvernement tunisien a réagi en adoptant un décret pour réorganiser l’Agence antidopage tunisienne, mais les efforts n’ont pas encore permis de lever les sanctions de l’AMA.
Cette affaire souligne les défis auxquels la Tunisie est confrontée dans le domaine du sport international et la fermeté de son président face aux atteintes à la souveraineté nationale.
Ce coup ci le président Tunisien a totalement raison. Rien ne peut en aucune manière, et en sport en particulier, toucher aux symboles de la souveraineté nationale d’un pays. Ceux qui ont décrété cette sanction sont des fous et ceux qui se sont exécutés sont débiles.
Au pire, ils auraient pu s’abstenir de participer et d’organiser cette manif, en l’état des choses.
La loi est la loi. La Tunisie avait un délai pour se conformer aux règles antidopage et elle ne l’a pas fait à temps. En réagissant ainsi, le président tunisien porte préjudice à la discipline olympique de son pays.
Ce Robocop de président , professeur de Droit viole le Droit.C’est le comble.Tout le monde est dopé en Tunisie.