L’équipe de football de la Renaissance de Berkane a manqué une précieuse occasion de remporter la Coupe de la Confédération Africaine, après une défaite douloureuse face à l’équipe égyptienne du Zamalek. Le match, qui s’est déroulé hier soir au Stade du Caire, s’est soldé par un but à zéro en faveur des hôtes, écrivant ainsi un chapitre triste pour le club marocain.
Dès la 23ème minute, l’attaquant Hamdi a ouvert le score pour le Zamalek, plaçant Berkane dans une situation difficile. La tâche s’est compliquée davantage après l’expulsion de Hamza El Moussaoui, défenseur gauche de Berkane, laissant son équipe en infériorité numérique pour le reste de la rencontre.
La gestion de la rencontre par l’arbitre sénégalais a également été critiquée, notamment pour ne pas avoir sanctionné les interventions musclées des joueurs égyptiens, ce qui a soulevé des questions sur l’équité du jeu lors de cette finale.
C’est la deuxième fois que Berkane se voit privée du titre continental face à Zamalek, répétant le scénario de la finale de 2019 où Zamalek avait également triomphé lors de la séance des tirs au but. Cette défaite résonne comme un écho douloureux d’une occasion manquée pour Berkane de s’imposer sur la scène africaine.
Alors que la défaite de la Renaissance de Berkane est ressentie avec acuité au Maroc, cette victoire du Zamalek est accueillie avec satisfaction bien au-delà des frontières égyptiennes. En effet, dans le contexte de tensions politiques régionales, notamment entre le Maroc et ses voisins, le résultat de ce match offre une occasion de réjouissance indirecte à ceux qui, pour des raisons politiques, peuvent voir dans la défaite de Berkane un motif supplémentaire de contentement. Ainsi, même sans leur participation directe dans cette compétition, certains observateurs dans la région trouvent dans le résultat de ce match un écho à leurs propres rivalités et aspirations géopolitiques.