Alors que les tractations diplomatiques s’intensifient pour tenter de mettre fin à la guerre en bande de Gaza, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, se montre fermement opposé à toute cessation des hostilités. Une réunion de son cabinet de guerre a eu lieu dimanche soir, focalisée sur les efforts pour libérer des otages détenus à Gaza depuis le début du conflit le 7 octobre, suite à une attaque du Hamas.
Parallèlement, à Bruxelles, des discussions importantes sur l’avenir de la région ont également lieu. Le Premier ministre de l’autorité palestinienne, Mohammad Mustafa, et des représentants de pays arabes et européens se concertent pour avancer vers une solution à deux États, envisageant une coexistence pacifique et sécurisée entre Israéliens et Palestiniens. La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a exprimé un objectif clair : la solution à deux États. Elle a souligné l’importance de la reconnaissance de la Palestine comme un levier essentiel pour la paix, cherchant à définir les critères qui pourraient rendre cette reconnaissance efficace.
Ces rencontres se déroulent dans un contexte de négociations intensives, où le chef du Mossad, David Barnea, a récemment conclu un accord avec le directeur de la CIA et le Premier ministre qatari à Paris, cherchant à établir un nouveau cadre pour les pourparlers.
La situation reste tendue et les enjeux élevés, les initiatives diplomatiques cherchant à équilibrer l’urgence humanitaire et la nécessité d’un progrès politique durable.