La bande de Gaza vit une détérioration alarmante de sa situation sanitaire, exacerbée par une série de bombardements israéliens ciblant directement les hôpitaux et les centres de soins. Selon le ministère de la Santé de Gaza, à Rafah, tous les établissements hospitaliers, à l’exception de l’hôpital de maternité de Tel el-Sultan, ont été mis hors service. Ce dernier résiste, bien qu’il soit dans une situation extrêmement difficile.
Ces attaques insensibles n’ont pas seulement détruit des infrastructures vitales, mais ont également causé la mort de nombreux travailleurs de la santé et rendu l’accès aux soins médicaux presque impossible pour les habitants. L’hôpital Abu Youssef al-Najjar, la clinique centrale Abu al-Walid, l’hôpital de campagne de Rafah 2, et l’hôpital spécialisé du Koweït figurent parmi les institutions les plus touchées. Même l’hôpital de campagne indonésien et la clinique de Tel el-Sultan ont subi des attaques, cette dernière ayant été bombardée la nuit précédant le communiqué du ministère.
Ces actes, qui représentent des violations flagrantes des droits de l’homme et des lois internationales, aggravent une crise humanitaire déjà critique. Le ministère de la Santé de Gaza a lancé un appel pressant aux institutions internationales et aux Nations Unies pour qu’elles interviennent afin de protéger les hôpitaux, le personnel médical et les ambulances des agressions israéliennes.
Soheib Al-Hams, directeur de l’hôpital spécialisé du Koweït à Rafah, a exprimé l’urgence de la situation, signalant que son hôpital a dû cesser ses opérations après des attaques répétées, qui ont entraîné des pertes humaines et de nombreux blessés. La situation à Rafah nécessite une réponse internationale immédiate et une condamnation ferme des attaques contre les installations médicales, essentielles à la survie de la population civile.