Un drame d’une ampleur tragique secoue la commune de Sidi Allal Tazi, où une substance alcoolique impropre à la consommation a causé la mort de 11 personnes et intoxiqué 82 autres, selon des informations officielles Ce mardi, le bilan des victimes de la « mahia » ne cesse de grimper, plongeant la communauté dans la consternation et la douleur.
Les chiffres révèlent que l’hôpital régional Idrissi à Kénitra a enregistré 7 décès, tandis qu’une autre victime a succombé à l’hôpital Skhirat dans la ville voisine de Souk El Arbaa, également située dans la même région. De plus, trois décès avaient déjà été annoncés par les autorités le lundi précédent.
Les services de santé ont été fortement mobilisés pour faire face à cette crise. Sur les 82 personnes intoxiquées, 20 ont été transférées à l’hôpital régional Moulay Youssef à Rabat afin de libérer des lits pour les nouvelles admissions à l’hôpital Idrissi de Kénitra. Ce dernier, submergé par l’afflux de patients, a vu 55 cas maintenus sous surveillance médicale intensive.
Les autorités sanitaires n’excluent pas la possibilité de transférer ces patients vers d’autres établissements médicaux si la situation l’exige, indiquant la gravité et la complexité de cette intoxication de masse. Les efforts se poursuivent pour fournir des soins appropriés et prévenir de nouvelles tragédies liées à la consommation de substances alcooliques dangereuses.
Cette tragédie n’est malheureusement pas un incident isolé au Maroc. Par le passé, des incidents similaires ont déjà eu lieu, causant de nombreuses victimes à travers le pays. En effet, la consommation de « mahia » et d’autres alcools frelatés a souvent conduit à des empoisonnements mortels, mettant en lumière les risques associés à la production et à la distribution de ces produits illicites.
Cette situation alarmante souligne la nécessité d’une vigilance accrue et de mesures rigoureuses pour contrôler la production et la distribution de produits alcooliques afin de protéger la santé publique et éviter de telles catastrophes à l’avenir. Il est crucial que des actions soient prises pour éduquer la population sur les dangers des alcools non réglementés et renforcer les régulations pour empêcher la circulation de ces substances dangereuses.