Les tensions diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie ont lourdement impacté l’économie des deux pays. Depuis qu’Alger a rompu ses relations diplomatiques avec Rabat en août 2021, le commerce bilatéral a chuté de 48%.
En août 2021, l’Algérie a interrompu ses relations diplomatiques avec le Maroc et rappelé son ambassadeur à Rabat, tout en précisant que cette rupture n’affecterait pas les citoyens des deux nations résidant dans chaque pays. Le ministre algérien des Affaires étrangères de l’époque, Ramtane Lamamra, avait accusé le Maroc de mener des actions « hostiles et non amicales » contre l’Algérie.
Avant cette rupture, les échanges commerciaux entre les deux pays s’élevaient à environ 6,9 milliards de dirhams en 2021, avec un excédent commercial de 4,8 milliards de dirhams en faveur de l’Algérie. En 2023, cependant, les exportations algériennes vers le Maroc ont diminué de 62%, ne représentant plus que 650 millions de dirhams.
Les dattes sont devenues la principale exportation de l’Algérie vers le Maroc en 2023, représentant 68% des exportations totales, avec une valeur de 441 millions de dirhams, soit une hausse de 24% par rapport à 2022. En revanche, les importations marocaines de gaz algérien, qui représentaient 83% des importations en 2021, ont cessé suite à l’arrêt de l’utilisation du gazoduc passant par le Maroc.
Les importations algériennes de produits marocains ont également diminué, passant de 806 millions de dirhams en 2022 à 653 millions de dirhams en 2023. Les importations de verre algérien ont chuté de 57%, passant de 227 millions de dirhams à 97 millions de dirhams sur la même période.
D’après le Bureau des changes marocain, les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Algérie ont atteint leur plus bas niveau depuis 1999, avec une valeur totale de 1,3 milliard de dirhams en 2023. Les principales exportations marocaines vers l’Algérie incluaient le fer, l’acier, le café et les engrais, mais ces exportations ont fortement diminué, voire cessé complètement pour certains produits.
Jean-Michel Huet, partenaire africain de BearingPoint, a souligné que les relations économiques entre le Maroc et l’Algérie sont extrêmement faibles par rapport aux opportunités disponibles. Un rapport de la Banque mondiale a estimé qu’une véritable intégration entre les deux pays pourrait augmenter leur PIB respectif de 35% pour l’Algérie et de 30% pour le Maroc en dix ans.
Le diplomate français Karim Amellal a également noté que cette situation affecte non seulement les deux pays et la région méditerranéenne, mais aussi l’Europe. Il a insisté sur la nécessité de surmonter les divergences pour améliorer l’intégration économique de la région du Maghreb.
Il faut dorénavant que l’Europe et les USA interviennent car maintenant ces de leurs économies respectives qui sont aussi impactées ! Il faut évacuer les vieillards caporaux chefs de milices algériennes qui sont le principal responsable de cette situation car les retombées financières tombent directement dans leurs comptes bancaires respectifs et ceux de leurs acolytes, et le pauvre peuple algérien souffre depuis plusieurs décennies de sectarisme et de pauvreté et de corruption et malveillance avec lavage de cerveaux 🧠 et incitation à l’animosité envers un Maroc 🇲🇦 imaginé par les caporaux comme une menace pour saper le gaz algérien ! C’est temps de prendre les choses sérieusement et sereinement en attendant le retour du grand Maître Donald Trump