Avec une passion inégalée pour le football et de grandes aspirations pour un avenir prometteur, le Maroc avance résolument vers la réalisation du rêve d’accueillir la Coupe du Monde de la FIFA en 2030. En collaboration avec l’Espagne et le Portugal, le Maroc se joint à un dossier de candidature puissant visant à récolter d’abondants fruits économiques, à élever la stature du Royaume sur la scène internationale, et à renforcer sa position comme destination sportive et touristique mondiale.
Les prévisions indiquent que l’organisation de cet événement mondial rapportera aux caisses du Royaume des recettes considérables avoisinant 1,2 milliard de dollars. Les avantages s’étendront à divers secteurs, allant de la création de nombreux emplois pour les jeunes, à la dynamisation du tourisme, en passant par la stimulation des investissements et l’amélioration des infrastructures.
Ces attentes sont renforcées par le succès retentissant du Qatar dans l’organisation de la Coupe du Monde 2022, avec des recettes financières atteignant 17 milliards de dollars, sans compter les gains indirects qui ont renforcé l’image du Qatar comme un centre culturel et civilisé de premier plan.
Amélioration des Infrastructures
Selon des experts, la réalisation de projets d’infrastructures massifs, ainsi que la construction de stades et d’installations sportives et touristiques, ouvriront de nouvelles perspectives d’emploi pour les jeunes dans divers domaines, tout en stimulant la croissance économique générale, ce qui entraînera la création de nombreux emplois indirects dans divers secteurs.
L’analyste et expert économique, Mohamed Jedari, affirme que l’organisation du Mondial par le Maroc, en partenariat avec l’Espagne et le Portugal, sera bénéfique pour le Royaume avant, pendant et après cet événement mondial. Il souligne que le Maroc, avec divers partenaires, lancera une série d’investissements dans les infrastructures telles que les routes, les hôtels, les stades, et le transport aérien et maritime, créant ainsi de nombreux emplois.
Cependant, Jedari met en avant le défi de la gestion du temps, car tous les projets proposés doivent être achevés d’ici 2028 ou, au plus tard, 2029. La Coupe du Monde sera une année préparatoire par excellence, avec de nombreuses entreprises créant de nouvelles opportunités d’emploi dans des secteurs variés tels que l’hôtellerie, le transport, et les stades.
Défis et Opportunités
L’économiste Omar El-Kettani exprime une préoccupation quant au fait que ces investissements puissent être davantage capitalistiques que créateurs d’emplois. Il souligne la nécessité de distinguer entre les investissements capitalistiques rentables mais peu générateurs d’emplois, et ceux qui sont véritablement créateurs d’emplois, notamment pour lutter contre le chômage déguisé et améliorer les conditions de ceux travaillant dans le secteur informel.
El-Kettani note que bien que ces projets puissent générer des revenus importants, ils nécessitent une politique économique à forte dimension sociale, ce que le Maroc ne possède pas actuellement. Il critique la prédominance de politiques capitalistiques basées sur de grands investissements, en particulier dans les infrastructures de base et sportives.
Après cinq tentatives persistantes, le Maroc a finalement récolté les fruits de ses efforts en obtenant l’honneur d’accueillir la Coupe du Monde de la FIFA 2030, selon l’annonce de la FIFA concernant la victoire de la candidature conjointe avec l’Espagne et le Portugal. Cette édition sera unique en son genre, débutant en Europe et se terminant sur deux continents, Europe et Afrique.