Le jeudi 20 juin, le gouvernement marocain a approuvé le projet de décret n° 2.23.920, permettant la mise sur le marché des fruits et légumes produits dans le cadre de l’agrégation agricole sans passer par les marchés de gros. Cette décision marque un tournant significatif dans la commercialisation des produits agricoles au Maroc.
Ce décret, pris en application de la loi n° 37-21, établit des mesures spécifiques pour la commercialisation directe des fruits et légumes. Il prévoit la création d’une commission technique auprès de l’autorité gouvernementale chargée de l’agriculture. Cette commission aura pour rôle d’examiner les demandes d’octroi, de renouvellement ou de retrait des autorisations permettant aux agrégateurs de vendre directement leurs produits.
Lors du point de presse hebdomadaire, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a précisé que cette autorisation de commercialisation directe est temporaire. L’objectif principal est de mettre en place douze nouveaux marchés de gros, afin de pallier les défaillances actuelles de ces marchés. Le premier de ces nouveaux marchés verra le jour dans la région de Rabat-Salé-Kénitra et son inauguration est imminente.
Mustapha Baitas a également souligné que des commissions des directions régionales du ministère de l’agriculture seront chargées de vérifier la conformité des produits provenant des projets d’agrégation agricole avec les critères énoncés dans le décret n° 2.23.920.
L’article 1 de la loi n° 37-21 permet une dérogation aux dispositions de l’article 61 de la loi n° 104-12 sur la liberté des prix et de la concurrence. Dans les villes où existent des marchés de gros de fruits et légumes, l’autorité compétente peut autoriser les agrégateurs à commercialiser directement leurs produits, conformément à la loi n° 04-12 sur l’agrégation agricole, sans passer par les marchés de gros.
Cette réforme est attendue pour renforcer l’efficacité du secteur agricole et améliorer la rentabilité des agrégateurs, tout en garantissant la qualité et la conformité des produits proposés aux consommateurs.
Bonjour, Concrètement que cela signifie? Un producteur qui vendrait directement ses récoltes transformées ou non devra-t-il avoir une autorisation ou un agrément de l’ONSSA?
Sérieusement, les agriculteurs n’avaient ou n’ont pas le droit de vendre leur culture directement ??? Et vous vous demandiez pourquoi les marges sont enflées sur le dos du pauvre citoyen ?? Quel gouvernement !!!! ca sappelle du vol !!!