Comme tout flatteur vit aux dépens de ceux qui l’écoutent, tout influenceur sévit aux frais de ses followers..
Dans cette activité à but lucratif à part entière, quoique entièrement à part, les influenceurs culinaires s’affichent sans vergogne et affichent sans gêne tout ce qu’ils » avalent » , de ce que leur rapporte leur compte et leur » statut » en nature et en repas gratuits .
Et trop souvent, sans faire semblant, l’incroyable rapport qualité -prix !
Bien entendu, la qualité des mets servis est aussi relative que la crédibilité de l’influenceur en question.
Dans la vie normale et dans les circuits économiques traditionnels de la consommation , la publicité mensongère est omniprésente et a même le vent en poupe, alors que dire des réseaux sociaux sans foi ni loi , ni aucune éthique ou morale !?
Dans les médias traditionnels, le chroniqueur culinaire donne généralement son avis , positif ou négatif, sur les établissements qu’il visite et surtout montre à ses lecteurs une copie de l’addition dont il s’est bien acquitté. C’est cela le prix de la crédibilité !
L’influenceur , quant à lui, se fait inviter ainsi dans toutes les régions du Royaume et se voit offrir gratuitement une douzaine de plats en échange de la vidéo qu’il postera dans la soirée !
Non seulement, il y a bien une grossière indécence à engloutir autant de nourriture, devant des internautes qui n’ont pas forcément les moyens d’aller au restaurant, mais en général la vidéo vantant la qualité du restaurant en question n’a aucune crédibilité et aucune valeur!
Cette vidéo ne sert qu’à attirer des dizaines de clients qui constateront à leurs frais et dépens que les services proposés ne sont pas à la hauteur de ce qui était proposé !
Certes , inutile de jeter la suspicion partout car le risque zéro n’existe pas , mais par contre les influenceurs malhonnêtes et les restaurateurs tricheurs sont légion et sévissent sous l’effet de l’appât du gain !
Pour toucher les consommateurs par les sentiments, ils vont directement sur la corde sensible des prix et du pouvoir d’achat en vantant ouvertement ceux , modérés et bon marché pratiqués par les restaurateurs qui les invitent !
On en a même vu un faisant les louanges d’un fameux brunch à Salé, à seulement 45 dh , avec une improbable omelette aux épinards et champignons !
C’est bien malin de surfer sur la vague qui , au gré de la conjoncture, privilégie les bas prix au mépris et au détriment de toute notion de qualité !
Mais, au final même si tout ce qui n’est pas cher n’est pas toujours très bon , et vice-versa , les consommateurs ne sont pas dupes, même si on les prend volontiers pour des imbéciles, car ils trouvent leur bonheur loin de la sphère d’influence des influenceurs et influenceuses !
Une tanjia avec de la viande suspecte et un tagine au poulet à la qualité médiocre et à l’origine non- contrôlée, sont devenus malheureusement une réalité quotidienne que les mensonges de certains influenceurs ne pourront pas cacher indéfiniment en trompant grand monde .
La protection du consommateur doit certainement pouvoir évoluer vers plus de transparence et davantage de rigueur chez les contrôles sanitaires !
Au risque de nous répéter, même si le risque zéro n’existe pas, malheureusement chez beaucoup de restaurateurs lorsqu’ils ne sont pas en dessous du degré zéro de la qualité, ils n’en sont pas très loin et cela au risque et périls de consommateurs trop content de pouvoir s’offrir un plat à prix sacrifié !
Comme tout flatteur vit aux dépens de ceux qui l’écoutent, tout influenceur sévit aux frais de ses followers..
Dans cette activité à but lucratif à part entière, quoique entièrement à part, les influenceurs culinaires s’affichent sans vergogne et affichent sans gêne tout ce qu’ils » avalent » , de ce que leur rapporte leur compte et leur » statut » en nature et en repas gratuits .
Et trop souvent, sans faire semblant, l’incroyable rapport qualité -prix !
Bien entendu, la qualité des mets servis est aussi relative que la crédibilité de l’influenceur en question.
Dans la vie normale et dans les circuits économiques traditionnels de la consommation , la publicité mensongère est omniprésente et a même le vent en poupe, alors que dire des réseaux sociaux sans foi ni loi , ni aucune éthique ou morale !?
Dans les médias traditionnels, le chroniqueur culinaire donne généralement son avis , positif ou négatif, sur les établissements qu’il visite et surtout montre à ses lecteurs une copie de l’addition dont il s’est bien acquitté. C’est cela le prix de la crédibilité !
L’influenceur , quant à lui, se fait inviter ainsi dans toutes les régions du Royaume et se voit offrir gratuitement une douzaine de plats en échange de la vidéo qu’il postera dans la soirée !
Non seulement, il y a bien une grossière indécence à engloutir autant de nourriture, devant des internautes qui n’ont pas forcément les moyens d’aller au restaurant, mais en général la vidéo vantant la qualité du restaurant en question n’a aucune crédibilité et aucune valeur!
Cette vidéo ne sert qu’à attirer des dizaines de clients qui constateront à leurs frais et dépens que les services proposés ne sont pas à la hauteur de ce qui était proposé !
Certes , inutile de jeter la suspicion partout car le risque zéro n’existe pas , mais par contre les influenceurs malhonnêtes et les restaurateurs tricheurs sont légion et sévissent sous l’effet de l’appât du gain !
Pour toucher les consommateurs par les sentiments, ils vont directement sur la corde sensible des prix et du pouvoir d’achat en vantant ouvertement ceux , modérés et bon marché pratiqués par les restaurateurs qui les invitent !
On en a même vu un faisant les louanges d’un fameux brunch à Salé, à seulement 45 dh , avec une improbable omelette aux épinards et champignons !
C’est bien malin de surfer sur la vague qui , au gré de la conjoncture, privilégie les bas prix au mépris et au détriment de toute notion de qualité !
Mais, au final même si tout ce qui n’est pas cher n’est pas toujours très bon , et vice-versa , les consommateurs ne sont pas dupes, même si on les prend volontiers pour des imbéciles, car ils trouvent leur bonheur loin de la sphère d’influence des influenceurs et influenceuses !
Une tanjia avec de la viande suspecte et un tagine au poulet à la qualité médiocre et à l’origine non- contrôlée, sont devenus malheureusement une réalité quotidienne que les mensonges de certains influenceurs ne pourront pas cacher indéfiniment en trompant grand monde .
La protection du consommateur doit certainement pouvoir évoluer vers plus de transparence et davantage de rigueur chez les contrôles sanitaires !
Au risque de nous répéter, même si le risque zéro n’existe pas, malheureusement chez beaucoup de restaurateurs lorsqu’ils ne sont pas en dessous du degré zéro de la qualité, ils n’en sont pas très loin et cela au risque et périls de consommateurs trop content de pouvoir s’offrir un plat à prix sacrifié !