En ce mercredi historique, Anne Hidalgo, maire de Paris, a concrétisé sa promesse faite en janvier en se baignant dans la Seine, à seulement neuf jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2024. Cette démonstration audacieuse s’est déroulée dans un tronçon du fleuve jouxtant l’imposante mairie et la cathédrale Notre-Dame, symboles emblématiques de la capitale française.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus vaste visant à mettre en lumière l’amélioration significative de la qualité des eaux du fleuve. La maire n’était pas seule dans cette entreprise : Tony Estanguet, président du comité d’organisation de Paris 2024, et Marc Guillaume, préfet de la région parisienne, l’ont rejointe dans cette baignade symbolique.
La Maire de Paris, #AnneHidalgo, s’est baignée dans la Seine, ce mercredi 17 juillet à 10 heures, actant ainsi, comme elle l’avait prévue, que le fleuve est prêt et aux normes pour accueillir les épreuves des #JeuxOlympiques de #Paris2024. pic.twitter.com/nIh29d3G8R
— Vogue France (@VogueFrance) July 17, 2024
Le coup d’envoi des Jeux d’été sera donné le 26 juillet par une cérémonie grandiose en plein air, incluant un défilé spectaculaire des athlètes sur des embarcations naviguant sur la Seine. Depuis 2015, les organisateurs ont investi massivement – 1,5 milliard de dollars – pour préparer le fleuve à accueillir les épreuves olympiques et garantir aux Parisiens un cours d’eau plus propre dans les années suivant les Jeux.
Ce projet ambitieux a nécessité la construction d’un gigantesque bassin de stockage des eaux pluviales au cœur de Paris, la modernisation des infrastructures d’assainissement et la mise à niveau des stations d’épuration. Malgré des promesses politiques récurrentes, la baignade dans la Seine était interdite depuis plus d’un siècle.
L’engagement d’Hidalgo fait écho à celui de Jacques Chirac, ancien président français, qui avait fait une promesse similaire en 1988 lorsqu’il était maire de Paris, sans jamais pouvoir la concrétiser. La maire actuelle a suivi l’exemple d’Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, qui s’est baignée dans la Seine le samedi précédent, vêtue d’une combinaison intégrale.
Initialement prévue en juin, cette baignade a dû être reportée en raison des élections législatives anticipées en France. Les inquiétudes persistantes concernant les niveaux de débit et de pollution de la Seine ont conduit le groupe de surveillance « Eau de Paris » à effectuer des tests quotidiens de la qualité de l’eau. Les résultats de début juin, révélant des niveaux dangereux de bactéries E. coli, ont motivé les récentes améliorations en matière d’assainissement.
La Seine accueillera plusieurs épreuves de natation en eau libre pendant les Jeux Olympiques, notamment le marathon de natation et les épreuves de triathlon olympique et paralympique, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour ce fleuve emblématique de Paris.
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