Le tribunal de première instance de la Cour d’appel d’Al Hoceima a récemment rendu son verdict : un enseignant a été condamné à 20 ans de prison ferme. Ce jugement fait suite à des accusations graves : séduction d’une mineure de moins de 18 ans, agression sexuelle sur une mineure de moins de 18 ans sous son autorité avec usage de la violence, ainsi que possession et consommation de drogues.
La condamnation de cet enseignant pour des actes aussi abjects constitue une véritable onde de choc. La victime, une élève âgée de seulement 11 ans, a subi des violences répétées de la part de celui en qui elle avait placé sa confiance. En juin dernier, l’accusé a été pris en flagrant délit dans un parc public, au centre d’Al Hoceima. Sous prétexte d’un concours de lecture, il avait attiré la jeune fille dans ce lieu, où il a été surpris par les forces de l’ordre en train de la maltraiter.
Après son arrestation, l’enseignant a été immédiatement placé en garde à vue. Les preuves accablantes ont conduit à sa mise en détention provisoire, en attendant que l’affaire soit portée devant le juge d’instruction, qui a ensuite renvoyé le dossier à la chambre compétente en matière criminelle.
Face à cette situation dramatique, les organisations éducatives et civiles d’Al Hoceima ont exprimé leur indignation. Elles ont organisé des manifestations et publié des déclarations pour dénoncer avec force ce crime odieux, perpétré au sein même de l’institution scolaire. Les témoignages médicaux et les déclarations de la victime ont révélé des agressions sexuelles répétées, commises par l’enseignant au sein de l’établissement.
Ces organisations ont exhorté le procureur général à approfondir l’enquête afin de révéler toutes les circonstances entourant ce crime et de rechercher d’autres potentielles victimes. Elles ont également demandé à ce que toutes les personnes ayant failli à leur devoir de protection de la victime soient tenues pour responsables.
Il est impératif de protéger les enfants contre toutes formes de harcèlement et d’exploitation sexuelle. Les établissements scolaires, lieux supposés de sécurité et d’apprentissage, doivent impérativement être sanctuarisés. Les autorités doivent mettre en place des mécanismes efficaces pour prévenir de tels actes et lutter contre la propagation de la drogue dans les milieux éducatifs.
Le cas de cet enseignant condamné à 20 ans de prison pour des actes de violence sexuelle est un rappel douloureux de la vulnérabilité des enfants et de la nécessité d’une vigilance constante pour garantir leur sécurité. Les établissements scolaires doivent être des havres de paix et non des lieux de souffrance. Il est de notre devoir à tous de veiller à ce que de tels crimes ne se reproduisent jamais.