L’arrestation d’un employé communal par les agents de la police judiciaire de Marrakech a provoqué une onde de choc dans la ville. Cet employé, soupçonné d’avoir escroqué un citoyen pour un montant de 400 000 dirhams soulève des questions sur la nature de cette fraude et son lien éventuel avec ses fonctions administratives ou ses activités commerciales en dehors de la mairie où il travaille.
Selon les précisions concernant l’arrestation de cet employé, qui officie au sein de la commune de Ménara à Marrakech, ce dernier aurait convaincu sa victime qu’il pouvait intervenir en sa faveur pour l’acquisition d’un terrain auprès d’une institution de développement urbain, moyennant 40 millions de centimes. Un communiqué de la commune de Ménara a clarifié que l’accusation portée contre cet employé n’a aucun lien avec les transactions administratives effectuées par les services de la commune.
Cet employé, qui a reçu de la victime une somme de 370 000 dirhams après une plainte déposée via le numéro vert, est actuellement entre les mains des autorités judiciaires compétentes pour les suites appropriées.
La victime, qui a remis cette somme à l’accusé pour l’acquisition d’un bien immobilier, s’est vite rendu compte de l’escroquerie après avoir visité l’institution de développement urbain et découvert la fausseté des documents fournis par l’employé. L’accusé a été pris en flagrant délit grâce à un piège tendu par la police.
Cette affaire met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue et de mécanismes de contrôle plus stricts au sein des administrations publiques pour prévenir de tels actes de fraude. Elle pose également la question de l’intégrité des employés communaux et de la confiance que les citoyens peuvent leur accorder. Les autorités judiciaires devront désormais faire toute la lumière sur cette affaire et prendre les mesures nécessaires pour restaurer la confiance du public envers les institutions administratives.