Colère Algérienne après le soutien de la France au Maroc pour le Sahara

L’Algérie a exprimé, jeudi, sa « profonde désapprobation » de la décision de la France d’apporter son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara. Cette déclaration marque une nouvelle étape de tension entre Alger et Paris, renforçant un climat de méfiance et d’incompréhension entre les deux nations.

Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères algérien a souligné que « le Gouvernement algérien a pris connaissance avec un grand regret et une profonde désapprobation de la décision inattendue, inopportune et contre-productive du gouvernement français apportant un soutien sans équivoque et sans nuance au plan d’autonomie sur le Sahara Occidental dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Cette réaction ferme et sans ambiguïté reflète la gravité avec laquelle l’Algérie perçoit cette initiative française.

La décision française, communiquée officiellement aux autorités algériennes ces derniers jours, est perçue comme un affront direct à la position algérienne sur la question du Sahara Occidental, une région en proie à un conflit de longue date entre le Maroc et le Front Polisario, soutenu par Alger. En soutenant le plan d’autonomie marocain, Paris s’aligne clairement avec Rabat, ce qui suscite une vive indignation du côté algérien.

Le ministère des Affaires étrangères algérien a ainsi exprimé son regret face à cette prise de position, qu’il juge non seulement inattendue mais aussi inopportune et contre-productive pour la résolution du conflit sahraoui. Cette décision est perçue comme un soutien sans nuance à la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, ce qui pourrait exacerber les tensions régionales et compromettre les efforts de médiation internationaux.

La réaction algérienne est d’autant plus significative qu’elle intervient dans un contexte de relations déjà tendues entre l’Algérie et la France, marquées par des différends historiques et politiques. Cette nouvelle controverse pourrait donc avoir des répercussions sur l’ensemble des relations bilatérales entre les deux pays, et sur la stabilité de la région.