La reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ouvre des perspectives prometteuses pour les villes du Sud marocain, qui devraient connaître un véritable essor économique et un succès en affaires. Sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, cette région se transforme rapidement, attirant de plus en plus d’investissements, notamment dans les secteurs des énergies renouvelables et des infrastructures.
La décision française marque un tournant dans les relations bilatérales et est perçue comme un signal fort de stabilité et d’opportunités pour les investisseurs étrangers. Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, a souligné que de nombreux acteurs économiques avaient déjà manifesté un vif intérêt pour investir dans les provinces du Sud, connues pour leurs vastes potentiels en énergies renouvelables.
Ahmed Nour Eddine, politologue, a indiqué que cette reconnaissance renforce la confiance des investisseurs internationaux dans la stabilité des provinces du Sud, attirant davantage d’investissements étrangers. Il a ajouté que les entreprises françaises profiteront de ce changement en augmentant leurs investissements au Maroc et en participant à des projets de développement majeurs dans ces régions.
Avant ce changement de position, l’Élysée avait déjà soutenu financièrement des projets au Sahara marocain via Proparco, filiale de l’Agence Française de Développement (AFD). Parmi les projets notables, figurent le câble électrique de 3 gigawatts entre Dakhla et Casablanca et la station de dessalement d’eau à Dakhla, réalisée par Engie en collaboration avec Nareva.
Mezzour a également évoqué l’intérêt des opérateurs français pour le port de Dakhla, projet clé de la deuxième phase du plan de développement des provinces du Sud. Ces initiatives renforceront les liens économiques franco-marocains et contribueront à l’essor de la région.