L’Algérie a récemment retiré son ambassadeur de France en réponse à la position française sur la question du Sahara marocain. En plus de ce geste, Alger a adopté une posture de menace, exprimée par le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, lors d’une conférence de presse tenue mercredi dernier. Attaf a affirmé que l’Algérie « ne restera pas les bras croisés » et envisage d’autres mesures pour manifester son rejet de la position française.
Les experts notent que l’Algérie emploie fréquemment des méthodes qui contournent les conventions internationales et les lois régissant les relations entre pays, comme cela avait été observé lors de la réaction de l’Espagne à la même question.
Abdelfattah El-Fatihi, chercheur spécialisé dans les questions du Sahara et des affaires maghrébines, a déclaré que les propos du ministre algérien visent principalement à rassurer les alliés de l’Algérie dans leur hostilité envers le Maroc, et à ralentir les initiatives régionales et internationales pour prolonger le conflit du Sahara.
El-Fatihi a ajouté que « la position de la France est une décision souveraine » et que « la France évalue les répercussions à tous les niveaux ». Il a également précisé que la notification de la position française à l’Algérie relève des usages diplomatiques habituels et non d’une demande de permission.
Les menaces de l’Algérie suite à cette position souveraine sont perçues comme une ingérence inacceptable, dépassant les limites de la courtoisie diplomatique. Ahmed Nour-Eddine, expert en relations internationales, critique également ces menaces, les comparant à des actions passées infructueuses.
Il est impératif que l’Algérie réoriente ses priorités et commence à se concentrer sur son économie et la structuration interne de son pays. Plutôt que de financer le Front de Polisario, l’Algérie devrait investir dans des projets de développement durable pour améliorer les conditions de vie de ses citoyens et renforcer sa position parmi les pays émergents. En continuant à entretenir des conflits inutiles, l’Algérie s’isole et se prive des opportunités de croissance et de collaboration internationale.
Le régime algérien, affaibli par des protestations populaires et des crises internes, ne pourra pas résister longtemps. Il est temps pour l’Algérie d’adopter une nouvelle approche axée sur le développement et la stabilité pour assurer un avenir prospère à ses citoyens et retrouver une place respectable sur la scène internationale.