Au cours des dernières 24 heures, le Maroc a observé une baisse inattendue du prix du poulet, avec une diminution de 4 dirhams, faisant passer le prix de 30 à 26 dirhams. Cette chute soudaine a surpris les consommateurs et les professionnels, suscitant de nombreuses interrogations sur les causes de cette fluctuation inattendue, surtout après une période de hausse continue des prix.
La baisse rapide du prix d’une denrée aussi essentielle que le poulet menace la stabilité du marché et soulève des questions sur l’existence de facteurs externes influençant l’offre et la demande. Cette situation affecte directement le pouvoir d’achat des citoyens et compromet la sécurité alimentaire. Les consommateurs et les professionnels se demandent si des groupes d’intérêt cachés manipulent les prix pour réaliser des profits énormes au détriment des consommateurs, ou si d’autres facteurs plus concrets sont à l’origine de cette baisse soudaine.
Mohammed Abboud, président de l’Association Nationale des Éleveurs de Poulets de Chair au Maroc, reconnaît que le prix du poulet a diminué de 4 dirhams en une journée, atteignant 17,5 dirhams par kilogramme à la ferme à Casablanca. Il soupçonne l’existence d’un « lobby sectoriel » influençant les prix.
Bouazza Kharrati, président de l’Association Nationale de Protection des Consommateurs, exprime son inquiétude quant à la situation actuelle du marché du poulet, signalant que le désordre affecte directement les consommateurs. Il souligne que le marché manque de réglementation, avec une concentration de la production entre les mains de quelques grands producteurs, limitant les options des consommateurs et augmentant leur souffrance.
Pour remédier à ces problèmes, Kharrati recommande de suivre l’exemple français où les abattoirs programment la production en fonction des besoins du marché, garantissant une meilleure régulation de l’offre et de la demande. Au Maroc, le manque de surveillance sanitaire adéquate, avec seulement 8% du poulet contrôlé, représente un risque majeur pour la santé des consommateurs.
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Aucune baisse ressentie au niveau des détaillants. Même la baisse annoncée précédemment n’a pas eu d’impact sur la vente au détail. Je n’arrive pas à comprendre ces contradictions!