Fatima Zahra Abou Fares, médaillée d’or des Jeux olympiques de la jeunesse à Buenos Aires en 2018, disputera samedi prochain son premier combat olympique dans la catégorie des +67 kg en taekwondo. Elle affrontera la Jordanienne Rama Abou Al Rab à 8 h 58 pour les huitièmes de finale. Si elle remporte ce combat, elle se mesurera en quart de finale à la gagnante du duel entre la Turque Nafia Kus Aydin et la Chilienne Fernanda Aguirre.
Abou Fares, multiple championne d’Afrique, n’est pas seulement une athlète talentueuse ; elle incarne également un espoir significatif pour le Maroc aux Jeux olympiques de Paris 2024. La tâche sera ardue contre Rama Abou Al Rab, qui a déjà prouvé sa valeur dans des compétitions internationales telles que l’Arab Open et l’Open de Beyrouth. Néanmoins, Abou Fares est bien préparée et déterminée à s’imposer.
En cas de victoire, le défi suivant pour Abou Fares sera encore plus grand, avec une potentielle confrontation contre Nafia Kus Aydin, l’une des meilleures taekwondoïstes au monde, détentrice de multiples titres dont la médaille d’or aux Jeux méditerranéens en 2022 et aux Mondiaux de Bakou en 2023.
D’autre part, Oumaïma El Bouchti, également en lice dans les épreuves de taekwondo, a été battue en huitième de finale de la catégorie des -49 kg par la Thaïlandaise Panipak Wongpattanakit, numéro un mondiale. El Bouchti a néanmoins une chance de passer par les repêchages et tenter de décrocher une médaille de bronze, à condition que son adversaire se qualifie en finale.
Malgré l’attention portée, aujourd’hui, sur Soufiane El Bakkali, champion olympique du 3.000 mètres steeple, d’autres athlètes marocains sont capables de créer la surprise dans diverses disciplines telles que la boxe, le surf, le marathon féminin, et le canoë-kayak. Fatima Zahra Abou Fares, en particulier, incarne un nouvel espoir pour le Maroc dans sa quête de médailles aux Jeux olympiques de Paris 2024.