Réplique Marocaine à l’ONU : Omar Hilale dénonce la provocation Algérienne

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a fermement réagi aux propos provocateurs tenus par le secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères, Lounes Magramane, lors d’une récente réunion du Conseil de sécurité. Dans une lettre adressée au président et aux membres du Conseil, M. Hilale a dénoncé les accusations fallacieuses portées par le délégué algérien au sujet du Sahara marocain, qualifiant ces propos de manifestations répétées de la maroco-phobie algérienne et de son obsession maladive pour cette question.

Lors du débat, qui portait sur le thème « Maintien de la paix et de la sécurité internationales : remédier à l’injustice historique et renforcer la représentation effective de l’Afrique au Conseil de sécurité », le représentant algérien a choisi d’aborder le dossier du Sahara marocain, un sujet qui n’était pourtant pas à l’ordre du jour. M. Hilale a critiqué cette intervention, soulignant que l’Algérie, au lieu de contribuer constructivement à la discussion sur la représentativité africaine, avait préféré instrumentaliser la tribune onusienne pour relancer son agenda anti-marocain.

L’ambassadeur a rappelé que la question du Sahara marocain est une question d’intégrité territoriale et non de décolonisation, réfutant ainsi les arguments avancés par l’Algérie. Il a également défendu l’Initiative marocaine d’autonomie, qu’il a présentée comme une solution réaliste et largement soutenue au niveau international.

M. Hilale a également évoqué le développement significatif des provinces sahariennes sous l’impulsion du Maroc, contraste frappant avec la situation en Algérie, où les ressources pétrolières et gazières sont, selon lui, utilisées pour soutenir des groupes séparatistes plutôt que pour le développement national.

En conclusion, l’ambassadeur a exprimé l’espoir que l’Algérie, dans le temps restant de son mandat au Conseil de sécurité, se concentrera sur les véritables intérêts de l’Afrique plutôt que de poursuivre son hostilité envers le Maroc.