Il est choquant de constater que certaines administrations continuent de promouvoir des individus ayant failli à leurs devoirs, leur offrant même des postes de plus grande responsabilité et de décision, au lieu de les sanctionner. Cela pose de sérieuses questions sur l’intégrité des institutions publiques. Le Rassemblement National des Indépendants (RNI) risque-t-il de suivre cette voie lors des élections partielles du 12 septembre pour la circonscription Rabat-Océan, en présentant un candidat au passé marqué par une gestion controversée et des abus de pouvoir? Une telle décision irait à l’encontre des attentes des citoyens en matière de transparence et de responsabilité.
Abderrahim Ouslam, le titulaire précédent, du RNI, a été destitué pour avoir émis un chèque sans provision, une faute grave qui a été sanctionnée par la Cour constitutionnelle. Pourtant, au lieu de tirer les leçons de cet épisode et de proposer un candidat au profil irréprochable, le RNI semble s’engager sur une voie similaire en envisageant un candidat également entaché par des pratiques discutables. Cela va à l’encontre des attentes des citoyens, qui réclament depuis longtemps une plus grande transparence et une responsabilisation des élus.
Cette attitude témoigne d’un mépris pour l’éthique et la justice, alors même que le parti regorge de compétences et de personnes dignes de confiance. Les citoyens méritent mieux que des élus au passé trouble. Ils méritent des représentants qui respectent les valeurs de probité et de responsabilité. Il est temps que les partis politiques cessent de protéger les fautifs et commencent à mettre en avant des personnes dignes de la confiance publique.