Le Japon, pays hôte des travaux préparatoires de la 9ème Conférence internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD9), a réaffirmé avec fermeté sa position concernant la question du Sahara marocain. Lors de la séance plénière, le ministre délégué japonais des Affaires étrangères, Fukazawa Yoichi, a déclaré que la présence de l’entité du “polisario” à cette réunion ne change en rien la position du Japon, soulignant que seuls les États membres des Nations Unies sont invités à participer aux conférences de la TICAD.
Cet acte de réaffirmation s’inscrit dans un contexte diplomatique marqué par les nombreuses percées réalisées par le Maroc sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Le Souverain, depuis Son accession au Trône, a été à la pointe de la lutte pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume et le développement des provinces du Sud. La diplomatie marocaine, sage et multidimensionnelle, a permis au Maroc de consolider sa place sur la scène internationale, en tant qu’acteur crédible et partenaire incontournable.
La réaction japonaise face à l’intrusion du “polisario” a été saluée par le politologue Mustapha Tossa, qui a souligné que cet incident démontre la détermination du Japon à ne pas céder aux manœuvres de la diplomatie algérienne. Selon lui, la tentative d’imposer la participation de la “rasd” à la réunion constitue une violation flagrante de la position traditionnelle du Japon, qui n’a jamais reconnu cette entité.
M. Tossa a également indiqué que cet incident pourrait pousser plusieurs pays africains à reconsidérer leur position par rapport au “polisario”, dont la présence commence à compromettre les relations de l’Union Africaine avec ses partenaires internationaux.