La Cour administrative de première instance de Casablanca, spécialisée dans les affaires de droit administratif et d’annulation, a récemment rendu des décisions de révocation visant plusieurs présidents de communes et élus locaux dans la région de Casablanca. Ces décisions, fondées sur des rapports qualifiés de « noirs » par l’Inspection générale de l’administration territoriale (IGAT), relèvent de graves dysfonctionnements dans la gestion des affaires publiques locales.
Ces révocations font suite à une série de poursuites judiciaires engagées par le ministère de l’Intérieur, à travers ses services de l’administration territoriale, après avoir constaté un ensemble d’irrégularités relevées par les autorités locales et confirmées par l’IGAT. Les dossiers en question font état de manquements significatifs dans la gestion administrative et financière des communes concernées, particulièrement dans le domaine de l’urbanisme, où des permis de construire ont été délivrés de manière illégale.
Les décisions de la Cour ont été renforcées par des requêtes en référé introduites par les préfets des provinces concernées, demandant la révocation immédiate des présidents et membres des conseils communaux incriminés, appartenant à divers partis politiques.
Parmi les personnes concernées par ces décisions de révocation figurent Nourredine Mefdhal, président de la commune d’Oulad Si Yahya dans la province de Sidi Bennour, Bouchaib Mezouz, membre de la commune d’Oulad Zaidane dans la province de Nouaceur, Abdelhamid El Azzab, membre de la commune d’Oulad Azzouz dans la province de Berrechid, et Abdelatif El Aroui, président de la commune d’Oulad Zaidane également dans la province de Berrechid.
Cette secousse judiciaire a également touché Abderrahim Atik, membre de la commune de Dar Bouazza dans la province de Nouaceur, Hanan Kmir, membre de la même commune, et Abdelkader Ben Ahniya, membre de la commune d’Oulad Azzouz dans la province de Nouaceur.
En outre, Mohamed Kotrab, président de la commune d’Oulad Azzouz dans la province de Nouaceur, et Abdelatif Qilech, membre de la commune de Settat dans la province de Settat, ont également été révoqués.
Avant d’entamer la procédure de révocation, l’Inspection générale de l’administration territoriale avait adressé des demandes d’explications aux présidents des communes visés par ces décisions. Ces demandes faisaient suite à la découverte de dysfonctionnements graves dans la gestion financière et administrative des communes, notamment en matière d’urbanisme, avec l’octroi de permis de construire illégaux, ainsi que d’autres violations dans la gestion quotidienne des secteurs essentiels.
Cette série de révocations marque un tournant significatif dans la gestion des affaires locales à Casablanca, illustrant la volonté des autorités de sévir contre la mauvaise gouvernance et de garantir la transparence et la légalité dans l’administration publique.
C’est une merveilleuse nouvelle qui va soulager beaucoup de personnes injustement touché.
Il était grand temps !