Un drame a secoué la ville de Géorgie, aux États-Unis, le mercredi 14 septembre, lorsqu’un élève de 14 ans a ouvert le feu dans son lycée, tuant quatre personnes et blessant neuf autres. Ce nouvel épisode de violence armée a relancé le débat houleux sur le Second Amendement, qui garantit aux citoyens américains le droit de porter des armes.
La fusillade, qui a fait deux victimes parmi les élèves et deux parmi les professeurs, a plongé l’établissement scolaire dans la terreur. Des scènes de chaos ont suivi l’incident, alors que les forces de l’ordre encerclaient le bâtiment et que des élèves terrifiés cherchaient à fuir. Certains, comme Marques Coleman, ont assisté à la scène de près. « Il aurait pu facilement m’avoir », raconte-t-il, encore traumatisé.
Le jeune assaillant, qui avait déjà menacé un autre établissement scolaire, a été arrêté vivant. Mais une question persiste : comment un adolescent de 14 ans a-t-il pu se procurer une arme ? Ce drame soulève à nouveau les failles du système, où malgré les signaux d’alerte, la prolifération des armes semble inarrêtable.
Le débat sur le Second Amendement refait donc surface. Ses partisans défendent ce droit comme un pilier des libertés américaines, tandis que ses détracteurs dénoncent une interprétation archaïque et dangereuse qui coûte des vies. L’heure de la réforme est-elle venue ?