La présidente du « Groupe Al Khayr » a été arrêtée par la police dimanche à la gare TGV de Tanger, suite à des centaines de plaintes pour escroquerie. Recherchée au niveau national, elle est accusée d’avoir orchestré une vaste arnaque promettant des gains rapides à travers des investissements dans un groupe WhatsApp baptisé « Groupe Al Khayr ». Les victimes, séduites par des profits initiaux, ont augmenté leurs contributions avant de découvrir la fraude. Selon les témoignages, la dirigeante aurait fui au Canada avec plus de 4 milliards de dirhams.
Au total, 14 autres personnes ont déjà été interpellées pour leur implication présumée dans cette affaire. Incarcérées, elles ont entamé des confrontations avec les victimes. L’enquête a révélé que les accusés avaient manipulé des centaines de personnes, promettant des bénéfices mirobolants.
La police judiciaire poursuit les investigations pour démanteler l’ensemble du réseau et récupérer les fonds détournés. La présidente du « Groupe Al Khayr » est actuellement en garde à vue et devrait être présentée au procureur dans les prochains jours. Cette affaire met en lumière les dangers des arnaques financières et la nécessité de vigilance pour les investisseurs face à de fausses promesses de gains rapides.