Ce mardi s’ouvre à New-York l’assemblée générale annuelle de l’ONU avec seulement 130 chefs d’états et de gouvernements, comme cela fut le cas l’an passé, cette grande messe étant devenue sans trop d’intérêt en raison d’une crise profonde d’inefficacité de l’organisation.
Sans le président russe Poutine frappé de sanctions en raison de sa guerre contre l’Ukraine et sans la présence d’autres membres du Conseil de Sécurité qui boudent l’événement ou s’en désintéressent et sans d’autres leaders à travers le monde qui ne fondent plus d’espoirs dans la capacité onusienne à régler les conflits, les travaux démarreront avec le discours d’ouverture suivi du président américain Joe Biden qui foulera le tapis pour la dernière fois de sa longue carrière politique avec un message de circonstance, sans plus.
Après eux, se relaieront pendant une bonne quinzaine de jours des dizaines d’orateurs dont Aziz Akhennouch, représentant le Roi Mohammed VI.
La délégation marocaine comprendra également le chef de la diplomatie, Bourita pour une série d’entretiens avec ses homologues.
Nul doute que les différents intervenants à la tribune reviendront sur les conflits qui empoisonnent la planète en semant le désordre et en laissant pour morts des millions de victimes au Proche et Moyen-Orient, en Ukraine, au Soudan, au Sahel et sur d’autres fronts.
Le climat toujours aussi malmené et ses conséquences catastrophiques, le retard dans le développement de plusieurs régions, la faim, les droits de la femme et de l’enfance, la santé et les épidémies, l’intelligence artificielle et ses défis seront autant de thèmes abordés. Mais de solutions réelles il n’en sera que peu données, car la communauté internationale n’a plus goût à venir à débattre avec efficacité.
Par Jalil Nouri