A suivre de près la dernière conférence de presse du patron de la banque centrale, en fonction depuis des années au-delà de l’âge-limite pour le départ à la retraite, les journalistes présents en ont conclu que Abdelatif Jouahri, restera en activité jusqu’à l’épuisement physique.
A un âge très avancé, 85 ans, ce financier chevronné, respecté par les grandes organisations internationales comme le FMI et la Banque mondiale, garde toutes ses facultés intellectuelles et surtout une mémoire d’éléphant pour jongler aussi bien avec les chiffres.
Excellent orateur avec un accent fassi bien marqué, l’homme a gardé un excellent sens de la répartie face aux journalistes qui viennent à la traditionnelle conférence de presse qui suit chaque réunion du Conseil de Bank Al Maghrib, répondant du tac au tac, parfois avec humour et sarcasmes, aux questions les plus gênantes, mais chaque fois avec sang-froid, et avec tous chiffres et références nécessaires.
En pleine forme et à l’aise devant le micro, il semblerait que l’homme, fasse encore du sport et suive l’actualité avec assiduité.
Mais la question de sa succession reste justement d’actualité car son éventuel remplaçant n’existe pas dans les radars en haut lieu.
Jouahri garde une confiance intacte auprès du roi Mohammed VI puisqu’il est considéré comme un homme du sérail, fort qu’il est de sa légitimité internationale et d’une image de marque incontestable pour cet habitué très écouté lors des assemblées générales annuelles de la BM et du FMI où ses interlocuteurs louent ses compétences. Difficile donc de voir le pays se priver de ses services jusqu’à ce qu’il consent lui-même à demander sa relève après une carrière bien remplie.
Après 22 années passées à la banque centrale, l’octogénaire pense qu’il a encore beaucoup à donner et à répondre aux questions les plus délicates, sauf une, à combien s’élève sa fortune.
Par Jalil Nouri
On ne remplace pas pour remplacer.Et remplacer par qui?
Cet homme,discret,compétent et immensément humain est très bien là où il est.
Irremplaçable bien sur un poste héréditaire,quelle connerie
Il y a certainement des milliers de personnes mieux que lui, mais les intérêts sont plus importants
Je crois à la théorie des gènes descendant de la ligne de sa défunte mère lalla Khadija et de la poétesse elkhansaa du compagnon du prophète el abbass ibnou merdass soulami de la tribu des soulaym ;lignée du soufi sidi Hamdoun belhaj soulami dont sa poésie de quatre mille vers est sujet d’etude jusqu’à aujourd’hui dans les facultés de sciences religieuses 🙏
La dernière phrase est pathétique
Personne n’est indispensable. Il y a des génies, lumières, intelligences pointues et corrects dans le monde de la finance. Mais malheureusement n’appartiennent pas à la classe de Mr Jouahri