Probablement, pour la première fois depuis qu’il est à la tête de l’équipe nationale de football, Hicham Dguig, se montre pessimiste pour un match crucial de ses poulains face à la redoutable homologue iranienne, pour une rencontre décisive en huitièmes de finale qui déterminera l’avenir des rouges et verts en coupe du monde de futsal qui se déroule en Ouzbekistan.
Mais au point de se déclarer perdant avant l’heure, voilà qui est contraire au rôle d’un sélectionneur, quelque soit l’adversité. Celle-ci ne concerne pas la supériorité des iraniens, déjà battus par les marocains,mais les 5 blessés de l’équipe nationale qui manqueront à l’appel.
Essentiels dans le dispositif tactique de Dguig, ces joueurs absents du match et la suite de la compétition, réduiront à néant le principe des rotations cher au sélectionneur et de là à déduire que le Maroc jouera à contre-nature avec pertes et profits, voilà un pas aisé à franchir.
L’équipe nationale, ou du moins ce qu’il en reste, sait qu’elle jouera gros et tentera de conjurer le mauvais sort avec des surprises.
Car, selon certains journalistes bien renseignés sur les méthodes et la personnalités de Dguig, avancent avant le match de la dernière chance pour rester « vivants » dans cette compétition, se serait montré pessimiste dans le but d »endormir »‘ l’adversaire pour l’exécuter.
Après l’élimination-surprise de l’Espagne, pays donné favori face au Venezuela,le Maroc pourrait créer une autre surprise en écartant l’Iran bien que diminué par l’absence de ses joueurs-cadres, grâce à un coach rusé qui n’a que le verbe gagner à la bouche. Rendez-vous à 13.30 pour un match haletant.