Le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, en partenariat avec le Groupe OCP, a lancé ce vendredi un programme visant à améliorer les services des institutions de protection sociale et à renforcer leurs mécanismes de gouvernance. Ce projet s’inscrit dans le cadre des orientations royales, du programme gouvernemental et des recommandations du nouveau modèle de développement.
Lors de cette première phase, l’accent sera mis sur les foyers d’étudiants, en coopération avec les acteurs directs de la gestion de ces institutions. L’objectif est de développer de nouveaux mécanismes de gestion et d’encadrement social, conformément à la stratégie « Jisr » de la ministre Aouatif Hayar, qui aspire à créer un environnement social sûr et sain.
Mme Hayar a déclaré que ce projet vise principalement à soutenir les associations qui gèrent les foyers d’étudiants, à améliorer la gouvernance et les services sociaux, et à en garantir la durabilité. Elle a souligné l’importance de renforcer la gouvernance des institutions de protection sociale et de promouvoir les services d’accompagnement, tout en améliorant les conditions de vie des étudiants, particulièrement ceux issus des zones rurales.
Devant les représentants du ministère et ceux de l’OCP, ainsi que des associations caritatives gérant les foyers, la ministre a insisté sur l’importance de ce programme pour développer un environnement social innovant et durable, conformément à la stratégie « Jisr ». Elle a également mis en lumière le rôle central de ces institutions dans l’ancrage des valeurs de solidarité face à la pauvreté et à la précarité.
Mme Hayar a souligné que les bénéficiaires de ces foyers obtiennent souvent de bons résultats scolaires, mais manquent de perspectives pour accéder aux grandes écoles et ne disposent pas de compétences de vie nécessaires. Le programme se concentrera donc sur l’amélioration des compétences numériques, linguistiques et entrepreneuriales des étudiants, afin de renforcer leur intégration sociale et professionnelle.
Les partenaires sociaux, tels qu’Abdallah Ankari de l’association « Act for Community » et Abdelkrim Derbal de la Fondation Islamique de Bienfaisance de Ben Guerir, ont salué cette initiative, qui inclut l’Université Mohammed VI comme partenaire pédagogique. Ils estiment que ce projet permettra de surmonter les défis financiers et organisationnels auxquels ces institutions font face.
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