Depuis l’annonce sur les réseaux sociaux, pour le 30 septembre, d’un nouvel assaut permettant l’immigration illégale et massive en Espagne à partir de la ville-enclave de Ceuta à la frontière avec le Maroc, la mobilisation des autorités locales et des renforts est générale.
Après l’échec d’une pareille tentative au début du mois, l’initiative que certains n’hésitent pas à penser qu’elle est téléguidée par les dirigeants algériens, ne semble pas avoir trouvé écho auprès des jeunes candidats à ce passage en force de la frontière, notamment découragés par l’arrestation de 130 d’entre eux lors du premier essai suite à de violents affrontements avec les forces de l’ordre.
Les médias des deux pays ont été dépêchés déjà sur place en prévision d’un remake du même scénario, mais il semble peu probable qu’il ait lieu, les autorités ayant procédé à un quadrillage renforcé de la zone et bien au-delà, de manière à créer un cordon sécuritaire préventif.
Sur les réseaux sociaux, le bouche à oreille qui a permis la mobilisation réussie lors de la précédente tentative n’a pas eu l’effet escompté mais on ne sait jamais et les prochaines nous diront si le message est passé cette-fois ci par d’autres créneaux et plateformes.
Les préparatifs sont également visibles de l’autre côté de la frontière de Bab Ceuta où les autorités espagnoles ont également déployé une présence militaire dissuasive pour parer à toute éventualité et repousser les assaillants comprenant jeunes marocains et subsahariens.
Le compte a rebours a donc commencé et la nuit de dimanche à lundi s’annonce incertaine pour les habitants de la ville frontalière de Fnideq et pour toute la région nord du Maroc dont les habitants ne sont pas prêts d’oublier les images choquantes du premier assaut.