Le Maroc s’est hissé à la quatrième place parmi les pays africains ayant le plus bénéficié des financements verts en 2023, avec un montant de 1,195 milliard de dollars. Ce chiffre, révélé dans un rapport annuel conjoint de plusieurs banques multilatérales de développement, souligne les efforts remarquables du Royaume pour faire face aux défis climatiques.
Ce financement constitue une reconnaissance des initiatives ambitieuses mises en place par le Maroc, telles que la stratégie nationale bas-carbone et les plans nationaux d’adaptation au changement climatique. Ces mesures, visant à renforcer la résilience du pays et à réduire son empreinte carbone, ont permis à la nation de capter des financements substantiels.
En tête du classement, l’Égypte, l’Afrique du Sud et l’Éthiopie ont reçu des montants respectifs de 2,019 milliards, 1,672 milliards et 1,392 milliards de dollars. Le Maroc, qui occupe la quatrième position, est suivi par des pays tels que le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Nigeria, avec des financements allant de 1,115 milliard à 1,023 milliard de dollars.
Le rapport met également en lumière les disparités entre les pays en termes d’affectation des financements climatiques. Tandis que des nations comme l’Éthiopie se concentrent majoritairement sur des projets d’adaptation au changement climatique, des pays plus industrialisés comme l’Égypte et l’Afrique du Sud privilégient les initiatives de réduction des émissions de gaz à effet de serre, notamment dans le domaine des énergies renouvelables.
Le Maroc, grâce à ses efforts constants dans ce domaine, s’impose comme un acteur clé de la transition écologique en Afrique, tout en attirant l’attention sur l’importance de l’engagement climatique dans les pays en développement.
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